Candidat virtuel à la présidentielle de 2018, le maire de Sikasso, Kalfa Sanogo, se dit indigné par la déclaration du CE de l’Adéma/PASJ dont il est l’un des membres fondateurs, rédigé, selon lui, par un groupuscule tentant de ternir son image. « Je n’ai mentionné nulle part que je suis candidat à la présidentielle 2018. Ils savaient que je n’ai pas dit que je suis candidat pour la présidentielle de 2018 avant de faire ce communiqué. C’est une cabale orchestré par trois personnes… »
Vingt-quatre heures seulement après l’annonce de l’appel à sa candidature par des associations de soutien et la section Adéma/PASJ de Sikasso, le samedi 16 septembre, Kalfa Sanogo a été la cible d’un communiqué signé par le secrétaire général du parti, dans lequel le comité exécutif du parti se démarque officiellement du choix de leur camarade de s’engager de façon solitaire dans la conquête de Koulouba. Kalfa Sanogo, lors d’un entretien qu’il nous a accordé à Sikasso ce vendredi déplore la teneur de ce communiqué.
« Je n’ai mentionné nulle part que je suis candidat à la présidentielle. Ce sont des associations et la section de l’Adéma de Sikasso qui m’ont invité à me présenter à la présidentielle et ma réponse a été claire dans mon discours. J’ai bel et bien dit je m’en réfère aux instances de mon parti. D’autres s’agitent pour me porter un chapeau. C’est une cabale orchestrée par trois personnes dont je tairai les noms qui sont à la base de ce jeu au prix de leur intérêt personnel… ». « Et quand on leur a demandé leur source, ils disent qu’ils ont appris sur des antennes de RFI. Respectons-nous… ! », s’indigne Kalfa Sanogo, ancien PDG de la CMDT et présentement maire de Sikasso.
Aujourd’hui l’Adéma/PASJ est agitée par le désir d’une candidature interne que réclame une bonne partie des militants contre toute attente de l’instance suprême qui n’entend pas prêter une oreille attentive à cette proposition.
Ousmane Daou