A noter que Zou fut Premier ministre et un des rares ministres à démissionner du gouvernement au Mali.
Le président de « Mali Hérè Coura », Moussa Balla Kanouté, et les membres de son bureau ont promis de mouiller le maillot pour porter Soumana Sako à Koulouba dès le 1er tour. A cet effet, il a invité l’ensemble des militants et sympathisants de Cnas/Faso-Hère à se munir de leur carte électorale avant les élections, une manière de soutenir Zou et son programme de développement riche, expliquera-t-il. Des témoignages et révélations ont été faits sur le brillant parcours de Zou à des moments critiques de notre pays.
Le candidat Sako n’a pas caché sa satisfaction quant à la dimension de la mobilisation de « Mali Hérè Coura » et de la section Cnas/Faso-Hérè en Commune IV. Aux jeunes de « Mali Hérè Coura », le président, Soumana Sako les a exhortés à la mobilisation jusqu’à la victoire finale.
« Une fois au pouvoir, nous allons aider les pauvres et sauvegarder les riches dans leur droit », a-t-il promis. Il a prévu aussi de consacrer tout son mandat à la lutte contre la corruption, le chômage des jeunes et à la répartition de la richesse minière de façon équitable entre les fils du pays.
Un secteur qu’il compte revaloriser en révisant tous les contrats miniers pour porter la part de l’Etat malien de 20 % à 60 %. Il a affirmé également qu’une fois au pouvoir, il va s’attaquer à la problématique de l’éducation et de l’électricité qui sera fournie à gogo aux Maliens à travers la diversification de la production énergétique. L’énergie solaire et l’éolienne seront au cœur de son programme énergétique.
Il a conditionné la tenue des élections une fois de plus à la libération de Kidal et par la présence physique de l’armée dans cette ville. Il s’est attaqué également aux propos du président français au sujet de Kidal, où François Hollande proposait l’installation de l’administration à Kidal pour la tenue des élections mais sans l’armée nationale.
Une proposition qu’il a rejetée formellement. Et de répliquer à François Hollande que le Mali n’est pas un « département de la France » pour accepter ses plans machiavéliques.
Ousmane Daou
L’ Indicateur Du Renouveau 2013-05-28 18:01:40