Pour Boubacar Diarra, économiste, « le président ATT a plusieurs équations à résoudre. Il s’agit la période de soudure qui s’annonce, du référendum sur la révision constitutionnelle et le pari de l’élection présidentielle. Autant de défis qui demandent beaucoup d’efforts. Or, pour l’instant, aucun acte véritable n’a été posé allant dans ce sens. Que Dieu veille sur le Mali ».
Quant à Seydou Koné, enseignant, « la question qu’il se pose est de savoir pourquoi certains partis politiques comme le Parena, le Rpm, qui se réclament de l’opposition, ont attendu cette fin de mandat pour intégrer le gouvernement ? Ces derniers ont-ils signé un pacte avec le président ATT ? » Selon M. Koné, il ya quelque qui se trame en bas que les maliens sauront bientôt.
S’agissant de Gaoussou Keïta, gérant, il pense qu’il « n’y a rien à craindre car le président ATT respectera la constitution le 8 juin 2012 et les élections auront bel et bien lieu en 2012 ».
Comme quoi, les élections de 2012 ne préoccupent pas seulement les politiques, mais tout le Mali.
Ben Dao
L’ indicateur Renouveau 12/05/2011