Environ 60% des Suisses se sentent pleins d’énergie et de vitalité. C’est plus souvent le cas des hommes, des personnes âgées et de celles au bénéfice d’une bonne formation. Des différences existent aussi entre les régions.
Ces données ressortent du monitorage 2016 de la santé psychique en Suisse, publié en décembre par l’Observatoire suisse de la santé (Obsan). Les chiffres remontent toutefois à l’année 2012.
Plus des trois quarts de la population déclaraient alors ressentir un niveau de vitalité et d’énergie élevé (59%) ou moyen (17%). A l’inverse, près de 23% des Suissesses et des Suisses ressentaient souvent un manque d’énergie et de vitalité.
Les réponses révèlent un net écart entre les sexes: les femmes font plus souvent (27%) état d’un faible niveau d’énergie et de vitalité que les hommes (18%). Ces derniers sont dès lors plus nombreux (65%) que les femmes (54%) à afficher un niveau d’énergie et de vitalité élevé.
Aînés vigousses
On observe également un fort gradient d’âge: ce sont surtout les jeunes qui affirment manquer d’énergie et de vitalité, au contraire de leurs aînés. Il faut toutefois relever que l’enquête ne porte que sur des personnes vivant dans des ménages privés. Les personnes âgées, dont une partie vivent dans des établissements médico-sociaux, sont sous-représentées ici.
Une corrélation apparaît également entre le niveau de formation et la vitalité. Celle-ci est plus fréquente chez les personnes au bénéfice d’une formation du tertiaire (65%) que parmi les personnes sans formation post-obligatoire (51%). A l’inverse, un niveau de formation inférieur correspond plus souvent à un manque d’énergie et de vitalité.
Latins moins énergiques
Enfin, des différences marquées s’observent entre les régions: en Suisse centrale (65%), orientale (63%) et du Nord-Ouest (62%), la proportion de personnes se disant pleines de vitalité et d’énergie est plus élevée que dans l’ensemble de la Suisse. A Zurich, le taux est encore de 60%.
La proportion de ces personnes est nettement plus faible dans la région l