Près de dix nouveaux diplomates ont été reçus à cette occasion. Ces représentants de notre État ont pour juridictions, entre autres, Dakar, Nouakchott, La Havane, Doha, Abu-Dhabi, Libreville et Rome. Au terme de la rencontre, Mossa Ag Attaher a confié à la presse que l’entrevue s’est articulée autour de la gestion de nos compatriotes établis à l’extérieur, surtout de la question de l’intégration africaine. Ainsi, le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur a invité nos ambassadeurs à mettre au cœur de leurs actions l’assistance et la protection de nos compatriotes qui sont des migrants en transit, ceux établis dans leurs pays d’accréditation respectifs. Il insistera sur la nécessité pour le département d’être informé régulièrement de la situation des Maliens en détresse à l’étranger. Il s’agissait également, à travers cet entretien, d’inviter ces nouveaux ambassadeurs à sensibiliser nos compatriotes à venir investir dans leur pays. Le ministre Mossa Ag Attaher a aussi exhorté ses hôtes à la prudence et à la neutralité dans leur collaboration avec les associations des Maliens établis à l’extérieur. «L’intégration africaine est aussi un des piliers de notre département et vous n’ignorez pas non plus l’engagement de notre pays pour cette cause, car constituant une priorité stratégique pour notre continent. Elle est la clé de notre prospérité future», a-t-il rappelé, tout en indiquant que leur mission sera de promouvoir les initiatives régionales et continentales, de faciliter les échanges commerciaux et culturels, surtout de renforcer la coopération entre les États africains. Et de les inviter, conformément aux conclusions du premier sommet du Collège des chefs d’État de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), à fédérer avec les représentations diplomatiques des pays de l’organisation dans leurs différents pays d’accréditation. Soutenant qu’ils seront les visages et les voix de notre pays à l’étranger. Ces diplomates auront la responsabilité de défendre nos intérêts, de promouvoir notre culture et nos valeurs, et de renforcer nos relations diplomatiques et économiques, conformement aux trois principes qui guident l’action publique au Mali. C’est pourquoi, le ministre des Maliens établis à l’Extérieur les a encouragés à être proactifs, à innover et à chercher constamment de nouvelles opportunités pour notre pays. Selon le porte-parole des nouveaux diplomates, par ailleurs ambassadeur du Mali au Sénégal, l’audience s’inscrit dans le cadre d’une série d’échanges initiée dans la semaine. «Nous sommes ici aujourd’hui pour avoir les directives du ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine», a révélé Boubacar Biro Diallo, précisant que les échanges ont porté sur les rappels de leurs missions. Il s’agit d’assister et protéger nos compatriotes établis à l’extérieur. Par rapport aux attentes, ces diplomates doivent mobiliser la diaspora pour le financement de l’économie du pays. Sur ce point, ils veilleront à ce que le niveau d’investissement soit amélioré. Oumar DIAKITE

«Au vu des conditions extrêmes que vivent mes compatriotes, je décide d’abandonner mes privilèges d’ancien Premier ministre», a indiqué ce lundi l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, sur les réseaux sociaux.

«J’ai l’honneur de vous informer de ma décision de renoncer à tous les avantages financiers que l’Etat m’accorde en ma qualité d’ancien Premier ministre», a-t-il aussi souhaité dans une correspondance adressée à l’actuel Premier ministre vendredi dernier (2 août 2024) et largement publiée sur les réseaux sociaux ce lundi.

«Cette décision est motivée par ma volonté de soulager les finances publiques et contribuer à orienter nos maigres ressources vers des destinations plus utiles à nos. Populations», a indiqué Moussa Mara.

Ces avantages sont des indemnités mensuelles de 700 000 F CFA ; la prise en charge des factures d’eau et d’électricité de son domicile et la prise en charge de la ligne de téléphone mobile.

Expert-comptable formation, Moussa Mara a fondé le parti Yelema (changement) en juillet 2010. Ancien maire de la commune IV du district de Bamako et ancien député de la commune IV, ce jeune leader politique a été candidat a l´élection présidentielle de 2013 et a obtenu 1,5 % des voix au premier tour.

Moussa BOLLY

source:diasporaction.fr