Mah Diarra, cliente
‘‘La situation de dernière minute est due au fait que les chefs de familles n’ont pas d’argent à temps. Tout le monde sait que le mois de ramadan est un mois de dépenses qui va ensuite aboutir à un jour de fortes dépenses. Sinon nous savons que la meilleure de se mettre à l’abri de surprise désagréable des tailleurs c’est de leur apporter à temps son tissu à coudre’’. Lamine Samaké, tailleur
‘‘Je crois que tailleurs et clients, nous sommes tous responsable de cette situation de surprise désagréable. Les clients doivent nous amener les tissus tôt pour éviter les mauvaises surprises. Quant à nous, tailleurs, nous devons savoir dire non pour éviter de faire couler des larmes de nos clients’’.
Vieux, tailleur
‘‘Les clients sont fautifs de la situation. Et voilà comment. Ils viennent toujours en retard et avec des modèles compliqués dont le temps nécessaire fait défaut. Beaucoup de clients sont responsables de leur chagrin. Il faut reconnaitre que beaucoup de tailleurs n’ont pas toujours des grands marchés, donc les fêtes sont une occasion à saisir. Et nous en profitons pour se faire le maximum d’argent’’.
Salimata, cliente
‘‘Ce sont les tailleurs qui sont à la base de nos chagrins à chaque fête. Qu’ils apprennent à dire non quand ils sont dans l’impossibilité de coudre nos habits dans le temps’’.
Youssouf Coulibaly
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