Les informations générales ont porté sur la mise en œuvre du Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil (Ravec) à Bamako et le compte rendu du 2ème Comité de Pilotage du projet de santé Paris-Bamako-Ouagadougou etc. De l’analyse du compte administratif et du compte de gestion de l’exercice 2010, il ressort que le budget de la mairie du District a été exécuté en recettes pour la somme de 9 380 346 693 FCFA et en dépenses à la somme de 9 364 551 693 FCFA. Pour une prévision équilibrée en recettes et dépenses à la somme de 15 198 514 839 FCFA, le taux de réalisation des recettes est de 61,72% contre 60,45% en 2009. Quant aux dépenses elles ont connu un taux d’exécution de 61,61% contre 60,49 % en 2009. A la suite des débats, le conseil a adopté à l’unanimité ces documents de gestion de l’exercice 2010.
Le Receveur Percepteur du District de Bamako a fait une communication sur les recettes mobilisées au cours du 1er trimestre de l’exercice 2011. L’on retient un taux global d’exécution de 10,24% soit une mobilisation de 2 204 263 989 FCFA. Les services de recouvrement du District rencontrent quelques difficultés sur le terrain auprès des commerçants suite à la mesure d’augmentation des 35%. Le conseil a recommandé au receveur de redoubler d’effort pour la mobilisation des ressources financières et demande au bureau exécutif de trouver les voies idoines pour l’application de la délibération relative à l’augmentation.
Le Directeur Financier du District qui a obtenu l’adhésion du conseil sur la nécessité d’un virement de crédit pour un projet de rénovation d’une trentaine de carrefours à feux tricolores. Le Directeur de la Cellule Technique d’Appui aux Communes a parlé des projets initiés qui sont à la phase de recherche de financement, comme la réalisation de certains espaces verts en rive droite, à proximité de la colline de Badala. Une journée a été consacrée à l’état de mise en œuvre du Ravec dans le District de Bamako. Le chef de projet Sinayoko, et le responsable du centre de traitement Sy ont exposé les différentes phases de l’exécution du projet. Ils ont mis en lumière les avantages multiples liés à l’exploitation de la base de données sécurisée sur l’état civil qui est le résultat du Ravec. Le projet étant à la phase de pérennisation, le chef de projet n’a pas manqué d’exhorter les élus locaux à s’impliquer sérieusement aux côtés du Gouverneur pour mobiliser les citoyens non encore recensés et pour l’utilisation courante des valises transmises dans les communes pour l’enregistrement continu des naissances intervenues après le recensement.
B. Daou
Le Républicain 22/04/2011