Après l’observation des trois jours de grève suite à l’échec des négociations entre les parties, le Syndicat Libre des Travailleurs des Affaires Etrangères (SYLTAE) ne décolère toujours pas. Il compte encore observer une grève de 72 heures du 13 au 15 mars. La décision a été prise hier, le lundi 27 février 2017, au cours de l’assemblée générale qu’il a organisé dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères pour faire la restitution de la rencontre qu’ils ont eu avec la partie gouvernementale.
L’objectif de cette assemblée générale était de faire la restitution des négociations entre le gouvernement et le syndicat, notamment les raisons qui ont fait échouer ces négociations, mais aussi de trouver des perspectives pour la suite. « Nous souhaitons que tout le personnel des affaires étrangères du département central et dans les missions diplomatiques soit au même niveau d’information », a déclaré le secrétaire général du SYLTAE, Mohamed Kane.
Selon le syndicat, les points essentiels de ces revendications n’ont pas été pris en compte. « Tous ce que nous avons proposés et qui peuvent améliorer les conditions de travail, n’ont pas été pris compte », ont-ils déclaré. Et ce qui est déplorable dans cette situation, c’est que la partie gouvernementale n’a pu faire des propositions concrètes. Au dire du syndicat, les conciliateurs de l’Etat ont fait savoir qu’ils n’ont pas de propositions à leur faire allant dans le sens de l’apaisement.
Déterminer à obtenir gain de cause, les travailleurs des affaires étrangères sont prêts à récidiver. « Nous projetons d’aller en grève de trois jours du 13 au 15 mars prochain. », a expliqué le secrétaire général du SYLTAE, Mohamed Kane.
Plus loin, il dira que le dialogue n’est pas fermé au niveau du syndicat. « On espère que la partie gouvernementale reviendra à la table de négociation. »
Au dire du Secrétaire général du syndicat le mot d’ordre a été respecté à 100% par les travailleurs du ministère des affaires étrangères. Il dira que ces trois jours de grève a été un succès et que c’est une première, de l’année 2000 à maintenant qu’une grève fasse l’unanimité et qu’elle soit à hauteur de souhait. Ainsi, il a appelé l’ensemble des travailleurs du département à la cohésion et à l’union autour de ce combat qui est une cause commune.
Ousmane Baba Dramé