Hammadoun Amion Guindo a confié aux journalistes que la COPAM avait décidé d’animer la présente conférence de presse pour débattre des dernières décisions prises par le sommet extraordinaire de Dakar. «Grâce au rejet des décisions prises au Sommet extraordinaire tenu à Abidjan par la majorité des Maliens, nos préoccupations ont été prises en compte. Cependant, nous pensons que c’est maintenant qu’il faut ouvrir les yeux, c’est maintenant qu’une vraie lutte s’engage. A présent que nous avons décidé de prendre nos responsabilités, il faut que tous les patriotes se donnent la main» a-t-il ajouté.
Pour conclure, il dira que la COPAM réitère son appel à une conférence nationale. «Nous allons saisir qui de droit. Nous allons organiser une grande marche mardi, de la Place de la Liberté à la Primature». Réagissant aux questions des journalistes, Hammadoun Amion Guindo a déclaré que la COPAM soutenait le gouvernement en place. «Nous regrettons le contre coup d’Etat, mais ce qui est dangereux, c’est qu’il y avait des mercenaires pour tuer des Maliens».
Pour sa part, Pr Rokia Sanogo a déclaré qu’il fallait que les forces vives s’approprient l’accord cadre, sa mise en œuvre et comment la transition doit se faire. Le Pr Younouss Hamèye Dicko, quant à lui, a indiqué qu’à Dakar, la CEDEAO avait fait ce qu’elle n’avait pas voulu faire. «Sarkozy est de mèche avec les sécessionnistes. Il a détruit la Libye, la Côte d’Ivoire. Le Mali est sa prochaine cible» a-t-il martelé. «Pour la COPAM, c’est au CNRDRE et au Premier ministre de présider la transition. Nous allons les juger à la tâche» a-t-il conclu.
Pierre Fo’o Medjo