Mais la Syrie, comme on sait, n’attaque pas les Etats-Unis, il ne peut donc être question de défense, a ajouté M. Poutine.
Voilà, maintenant le Congrès et le Sénat américains sont occupés à légitimer une agression, et nous sommes tous collés devant les écrans de télévision à attendre si cela va être autorisé ou non, a encore dit M. Poutine, soulignant qu’une approbation de frappes en Syrie serait inadmissible.
Le secrétaire d’État John Kerry et le chef du Pentagone Chuck Hagel ont défendu mardi devant la commission des Affaires étrangères du Sénat la décision de principe annoncée samedi par le président Barack Obama: procéder à des frappes limitées punitives sur la Syrie, mais pas avant d’avoir obtenu un feu vert du Congrès.
Deux ans et demi après le début du conflit en Syrie, qui a fait plus de 110.000 morts selon une ONG, les Etats-Unis et la France cherchent à mettre en place une coalition pour mener des frappes contre le régime Assad, en représailles à une offensive à l’arme chimique présumée.
(©AFP / 04 septembre 2013 15h45)