POUR VIOLATION DES DROITS DE L’HOMME La CSTM projette une marche de protestation le 21 avril

Le bureau exécutif national du Syndicat national de l’éducation de base (Syneb), membre de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), a organisé hier un meeting d’information au Centre islamique de Bamako. En la circonstance, le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, a informé ses militants du projet de marche pacifique de protestation contre les violations des droits de l’humain au Mali, le 21 avril prochain.

Organisé pour informer ses militants, le meeting était animé par le secrétaire général du bureau exécutif national du Syneb, Amadou Coulibaly, et par le secrétaire général de la CSTM. Une occasion pour eux de faire le compte rendu de la grève de la CSTM les 21 et 22 mars 2016 et les actions à venir de la Confédération.
M. Guindo a remercié les militants de sa Confédération pour leur respect du mot d’ordre de grève des 21 et 22 mars dernier. Il a profité de l’opportunité pour annoncer un préavis de grève pour le 3 et 4 mai prochains.
En attendant, la CSTM projette une marche pacifique de protestation contre les violations des droits de l’Homme à travers le Mali le 21 avril. « D’ici le 3 mai, nous avons projeté une marche pacifique de protestation par rapport aux différentes violation des droits humains dans le pays », a annoncé M. Guindo.
La CSTM, pour manifester son mécontentement face aux mauvaises conditions des travailleurs, a décidé de ne pas défiler le 1er mai, Journée internationale du travail. « Par rapport au 1er mai, nous avons conclu que nous n’avons pas le cœur à la fête. Qu’en lieu et place d’un défilé, nous allons tenir des meetings et une campagne d’information sur la liberté syndicale et sur la violation des droits humains au Mali », a-t-il expliqué.
A propos de la prorogation de l’état d’urgence, le secrétaire général de la CSTM en a déduit une incompétence de l’Etat. « On ne pourra pas cacher des insuffisances ou des incompétences derrière un état d’urgence pour prendre en otages les droits et libertés des citoyens du Mali », a-t-il protesté.
Le secrétaire général du bureau exécutif national du Syneb, Amadou Coulibaly, a profité de ce meeting pour informer ses militants de la situation des 2500 logements sociaux promis aux enseignants et fait le point de l’intégration à la fonction publique de l’Etat et des collectivités.
Youssouf Coulibaly