Pour libérer le nord Le Mali fera la guerre

Selon CMD trois priorités sont non-négociables à savoir : le recouvrement de l’intégrité du territoire, la sécurisation des personnes et leurs biens sur l’ensemble du territoire par les forces armées et de sécurité ; le redéploiement de l’administration centrale dans tout le pays. Aussi, selon toujours le chef du gofernement de transition, les négociations se feront dans le cadre de la décentralisation sur la base de ce que l’Etat pourra concéder. C’est dire que par avance, les autorités rejettent toutes les prétentions fallacieuses à l’ordre du jour des renégats, de leurs commanditaires et alliés.

Pour mieux appréhender la décision de mener une guerre sans merci contre les envahisseurs, il faut décrypter l’environnement géopolitique global. En effet, la tentative médiatique de fusion-absorption MNLA-Ançar Dine s’est soldée par un flop sans précédent sous la pression des soutiens extérieurs du MNLA.

Les soutiens qui s’étaient résolus à mener une guerre par procuration contre Aqmi                                                            par  MNLA interposé ; ne peuvent pas par  conséquent accepter une alliance contre-nature avec ANSAR DINE dont-ils savent les liens avec Aqmi.  Cependant, les bandits  se sentent orphelins dans la mesure où l’Etat malien contrairement à ses  habitudes n’a pas prêté le flanc ; en tout cas pas encore à des négociations-arnaques dont ils sont coutumiers. Ils vivent un sale temps à en vouloir imposé aux populations locales décidées à riposter par divers moyens ; aussi les ravisseurs d’otages n’ont pas d’inter-médiateurs pour rentabiliser  leurs business.

Au plan régional  l’Union Africaine se propose de porter le dossier du septentrion devant le Conseil de sécurité des Nations Unies pour la constitution et l’envoi d’une force d’intervention africaine sur le modèle somalien.

A ce sujet la CEDEAO est en phase avec l’UA qui  compte impliqué les pays du champ non membres de l’organisation sous- régionale à savoir la Mauritanie et l’Algérie. Le président en exercice de l’UA le Béninois Thomas Yayi Boni en fait une priorité politique et diplomatique  suite à la rencontre qu’il a eue à l’Elysée avec le Président français, François Hollande favorable à un soutien logistique, mais dans le cadre des Nations Unies. Dans le même registre, le représentant en Afrique de l’Ouest du Secrétaire général de l’ONU Saïd Djinnit a rencontré, cette semaine, les autorités mauritaniennes qui se disent prêtes à apporter leur soutien à une telle force. La position de la  Mauritanie

Est une avancée quand on sait que  ce pays voisin abrite le siège des déprédateurs narco transitaires devenus infréquentables. La communauté internationale ne désespère pas du Président algérien Abdel Aziz Bouteflika dans  la guerre au Sahara contre le terrorisme.

Déjà  des pays comme la Côte D’Ivoire, le Niger, le Nigeria, le Sénégal ont dénombré leur contingent.

Comme on peut le constater la déclaration de guerre du  PM Cheick Modibo  Diarra tombe au bon moment. En recevant le représentant  résident de la CEDEAO Chaka  Aboudou Touré à la primature, CMD avait exhorté la CEDEAO à rapprocher  l’UA pour saisir le conseil de sécurité de l’ONU du dossier du Nord- Mali. Ceci, en vue  d’une  résolution à l’effet d’envoi d’une force d’intervention africaine. C’était avant de se rendre à Ségou pour rencontrer les troupes du camp Amadou Cheickhou Tall.

L’armée  malienne fera la guerre, sa guerre. Elle  sera aux avant-postes décidée à laver à  jamais l’humiliation subie par toute une nation. C’est une armée reconstituée et équipée avec le moral au top niveau, qui  s’engagera  à payer le prix du sang pour faire  respecter une bonne  fois pour toute l’intégrité du territoire et  décourager à jamais toute velléité d’atteinte à notre souveraineté. CMD est en phase avec les forces armées et de sécurité ; il l’est avec la communauté internationale.

BT

 

Le Scorpion 06/06/2012