Depuis les inondations dues à des pluies torrentielles le 28 août, la Croix-Rouge a distribué aux sinistrés « 1.200 couvertures, 600 draps, 600 moustiquaires, 160 kits de cuisine », entre autres articles d’urgence, et mis à leur disposition des tentes, a-t-il indiqué.
Selon lui, sur les six communes que compte Bamako, deux ont été touchées par les inondations, et ces zones comprennent « quatre quartiers fortement affectées ».
D’après des sources concordantes à Bamako, les zones touchées sont généralement situées dans de vieux quartiers marécageux où les habitations sont pour la plupart en banco (terre séchée) ou dans des lits de cours d’eau, comme Banconi (est), Lafiabougou et Taliko (ouest).
Construite dans une cuvette entourée de collines, la ville (plus de 2,5 millions d’habitants) est située sur les rives du fleuve Niger et comprend de nombreuses zones marécageuses conquises à la faveur de l’urbanisation.
Les eaux de pluies, qui avaient atteint des niveaux élevés, se sont déversées dans le fleuve Niger ou ses affluents, selon un correspondant de l’AFP dimanche. Elles ont laissé derrière elles ruine et désolation, balayant des maisons et des véhicules.
Jusqu’à dimanche, la situation des sinistrés alimentait les discussions informelles : certains accusaient les responsables municipaux de spéculation foncière, d’autres mettaient en cause les habitants des zones inondables.
Vendredi, le Bureau de la coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) avait fait état de 34 morts, « de nombreux blessés », « des centaines de maisons » détruites et « des milliers de personnes » sans abri en raison des inondations.
L’ Indicateur Du Renouveau 2013-09-03 15:19:55