Les chefs d’Etat de ce groupe de contact se réuniront à Ouagadougou très bientôt probablement pour interagir avec les forces vives, les partis politiques et la société civile de la société malienne afin de pouvoir réorienter cette transition, de pouvoir élargir la base et les assises politiques des instances dirigeantes de la transition.
De l’avis du ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Bassolé, toutes les délégations sont toujours présentes à Ouagadougou : Ansar Dine et le MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad).
Le chef de ce dernier groupe a été accueilli au pays des Hommes intègres pour des raisons humanitaires. Il a reçu des projectiles et il a été blessé et donc évacué au Burkina, a-t-il ajouté.
Le médiateur de la Cédéao, le président du Faso, jouera sa partition jusqu’au bout, qui est d’essayer d’assister les parties du mieux de ses possibilités et de les amener à adopter le dialogue comme moyen de résolution de cette crise en abandonnant les revendications extrêmes, notamment toute idée de partition et d’indépendance et en abandonnant aussi les liens avec les groupes extrémistes religieux, foi de Djibrill Bassolé.
C’est donc la 2e grande rencontre après celle du 15 avril dernier, tenue à Ouagadoudou, à laquelle ont participé les forces vives, les partis politiques et la société civile de la société malienne autour de la transition.
Ben Dao
L’Indicateur du Renouveau