POUR DIRE OUI AUX TROUPES DE LA CEDEAO / Le Fdr, le Coren et l’Adps marchent jeud

Aussi, il a indiqué que certains préalables doivent être établis. Le 1er vice président a fait savoir que « l’ordre constitutionnel bien que rétabli n’est pas effectif, la reconquête du nord n’avance presque pas et la tenue des élections n’est pas à l’ordre du jour ».

La religion hors du champ politique

Concernant l’agenda de la transition, des préoccupations essentielles comme le fichier électoral, le calendrier électoral, ou même les conditions de travail de structures électorales (Dge et Ceni) ne sont même pas abordées par le gouvernement. Il a déploré le comportement de certains opposants à l’ordre constitutionnel et surtout de religieux qui s’immiscent dans la gestion du pouvoir politique, ce qui est contraire à la constitution du Mali. Le Secrétaire général du Coren, Abdoulaye Dicko, a parlé au nom du Collectif des ressortissants du nord des quatre coordinations confondues, à savoir Tombouctou, Gao, Kidal, Mopti. Pour lui la dignité du Mali est bafouée et c’est l’existence  même du Mali qui est mise en cause. Il s’agit donc d’un problème malien et qui cadre parfaitement avec les objectifs du Coren. « Nous ferons tout pour que cette marche porte la voix de ceux qui veulent le bonheur du Mali », a-t-il ajouté. Il a demandé aux militants de  s’approprier cette marche.

Marcher pour  l’intégrité  territoriale

Pour lui, il s’agit d’un appel à l’intégrité territoriale, la laïcité, l’ordre constitutionnel et la paix. « Nous sommes pour l’Etat de droit, l’intégration africaine et la coopération internationale », annoncent les organisateurs. La marche se veut pacifique et citoyenne, ont-ils poursuivi. « Elle s’adresse à tous les Maliens pour que tout le monde  parle de la même voix  pour le Nord ». D’où l’invitation à tous les « citoyens épris de justice et dont le souhait ardent est de voir libérer le nord du Mali », à se joindre à eux.

La marche aura lieu le jeudi 11 octobre 2012 à  partir 8 heures. Elle partira de la place de la liberté en passant par la place OMVS, le monument de l’indépendance pour se terminer  au monument de la paix.

Binta Gadiaga

lE REPUBLICAIN 09/10/2012