Pour signer son retour avec force au Mali, le président français joue tout son va-tout. Après ses campagnes médiatiques mensongères destinées à discréditer la transition auprès de l’opinion internationale, ses sanctions illégales, illégitimes et inhumaines à travers la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), il est sur un autre terrain: celui du crime organisé. Son génocide, qu’il veut faire porter le chapeau aux autorités de notre pays, est en train de prendre forme avec l’enrôlement des éléments de Boko Haram et de la Séléka. Ils auront pour mission de massacrer une ethnie pour justifier l’intervention militaire occidentale.
Les combattants des deux groupes terroristes, recrutés par le président français, Emmanuel Macron, se seraient déjà positionnés dans un pays frontalier, dont le président a juré de venger la France. Ils auraient déjà bénéficié de l’assistance technique dans un pays, où Boko Haram se serait rendu coupable d’énormes atrocités sur les populations civiles. On apprend aussi qu’ils seraient encadrés par des militaires des pays dont leurs contingents ont déjà servi au Mali dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Il ne serait plus qu’une question de délai pour attaquer notre pays avec pour objectif de décimer une partie de la population.
Le recrutement des éléments de Boko Haram et de la Séléka aurait été rendu possible avec l’accord de certains Chefs d’État de l’Afrique occidentale et centrale qui voient d’un mauvais œil le combat noble que mènent les autorités maliennes de la transition pour une réelle indépendance de leur pays. Ils craignent une contagion malienne dans leur pays. Ils auraient pour mission de procéder à l’épuration ethnique dont le crime sera attribué à l’armée malienne. Ce crime organisé par Emmanuel Macron donnera l’occasion à la France de justifier son retour dans notre pays. Elle exigera des enquêtes indépendantes dont les conclusions accuseraient l’armée malienne de génocide. Et le tour sera joué pour demander à l’Organisation des Nations unies (ONU) une intervention militaire occidentale pour arrêter et traduire les dirigeants de la transition malienne devant les juridictions internationales qui fonctionnent au gré des intérêts des puissances prédatrices.
Le choix porté sur Boko Haram et Séléka n’est pas fortuit. Les deux groupes terroristes écument la région du Lac Tchad (Nigeria, Tchad, Cameroum) et la République Centrafrique. Ils sont dominés par l’ethnie peulh. Et depuis un certain temps, le président français est parvenu à convaincre les présidents de ces pays à libérer les prisonniers de Boka Haram et à signer des accords de non-agression avec ce mouvement terroriste. Constat: les attaques ont cessé depuis des mois dans la zone lacustre. Quant à la Séléka, ses éléments après leur échec de prendre le pouvoir à Bangui sont cantonnés au Tchad. Ils deviennent de plus en plus encombrants pour le régime de transition de N’Djaména. Et pour qu’ils reprennent du service et laisser en paix les régimes de Tchad, du Nigeria et du Cameroun avec lesquels Paris entretient des rapports de domination et de subordination, le président Macron les recrute pour perpétrer son génocide au Mali dans le seul dessein de nuire aux autorités de la transition et venger son humiliation.
Au cas où les mercenaires de Macron échoueront face à la puissance de feu de l’armée malienne à commettre des crimes de génocide sur le sol malien, nos sources nous informent que l’autre plan serait de massacrer les combattants de Boko Haram et de la Séléka dans leur camp comme le général De Gaulle l’a fait avec les tirailleurs sénégalais à Thiaroye, en 1940 au Sénégal. Et les corps seront enterrés dans des fosses communes dans une partie du territoire malien. La «zone des trois frontières» serait indiquée pour cela.
Les autorités maliennes doivent renforcer la surveillance et rester vigilantes.
Yoro SOW
Source: Inter De Bamako