Pour commémorer les 20 ans de la démocratie au Mali : La COMODE annonce un meeting pour le 26 mars


La Comode toujours fidèle aux idéaux du 26 mars 1991 et son attachement à la mémoire de tous les martyrs de la lutte pour l’indépendance du Mali, pour la démocratie et le progrès social projette un grand meeting populaire le 26 mars prochain. Quoi qu’il advienne, elle restera mobilisée pour la sauvegarde et la consolidation des acquis de la révolution du 26 mars 1991.   

Parlant de la cherté  de la vie, le communiqué annonce que malgré les exonérations distribuées à tour de bras à certains opérateurs économiques, les denrées de première nécessité (le lait, le sucre, l’huile, le bois de chauffe, le charbon, le gaz butane) restent inaccessibles pour une large majorité de la population qui s’enfonce davantage dans la misère. Ils sont nombreux  les Maliens qui ne sont pas en mesure d’assurer à leur famille, les trois repas quotidiens, ajoute la Comode dans sa déclaration. Toujours selon cette structure, la mal vie des populations semble faire le bonheur d’une catégorie de personnes.

Face à l’insécurité grandissante qui sévit dans notre pays et de manière progressive « le Nord du Mali devient une zone de non-droit livrée aux narco-trafiquants, parfois envahie et occupée par des étrangers,  note la Comode. Et de s’interroger sur le sort de la nation : « que deviennent la souveraineté nationale et la défense de l’intégrité territoriale ? » Selon la Comode, « nos centres urbains, en particulier la capitale, autrefois réputés pour leur sécurité, sont devenus la proie des brigands qui sont mieux armés que nos policiers et nos gendarmes.

Dans ces zones, les populations ne dorment que d’un œil, tant leur anxiété est grande ». La Comode regrette que « la corruption qui se manifeste sous diverses formes et gangrène tous les secteurs de l’Etat, constitue une des entraves majeures au développement socio-économique de notre pays ».

Pour ce qui concerne la spéculation foncière, elle « prospère au mépris des lois et règlements de notre pays, au grand dam honnêtes citoyens, victimes de spoliateurs véritables prédateurs insatiables, et hélas, assurés de l’impunité. Nos pouvoirs publics sont plus que jamais interpellés : il est plus que temps de passer du discours bien rôdé aux actes et mesures énergiques pour mettre fin au calvaire des populations confrontées au diverses formes de spéculation », indique le communiqué. Avant d’aborder les problèmes liés au chômage des jeunes, à l’école et enfin de s’opposer à toute tentative de tripatouillage de notre Constitution du 25 février 1992.   

Moussa Dagnoko

Le Républicain 04/03/2011