Le sélectionneur du Mali, Alain Giresse, estime que les Aigles sont tombés « dans un groupe sévère » avec pour adversaires le Ghana, l’Egypte et l’Ouganda. Le tirage au sort n’a pas franchement gâté les Aigles.
« Ce que je peux dire, c’est que sur nos trois adversaires, il y en a deux qu’on connaît bien, même très bien. Les Ghanéens puisqu’on les a joués au Gabon en 2012, même si le temps a passé. Les Ougandais que j’ai affrontés lorsque je dirigeais l’équipe du Sénégal. A l’analyse avec les Ghanéens et les Egyptiens, c’est un groupe sévère, digne d’un haut niveau de phase finale », a réagi Alain Giresse en insistant sur l’Ouganda dont il se méfie.
L’Ouganda revient parmi l’élite après quasiment quarante années de disette. « C’est l’inconnu du groupe. Mieux vaut ne pas le prendre à la légère. Compte-tenu de ses performances lors des éliminatoires de la Can et même du Mondial avec son nul récemment au Ghana, on risque d’être surpris par la qualité de cette équipe ».
« Les Egyptiens, on les connaît beaucoup moins. Mais avec leur palmarès, et leur désir de retrouver la place de leaders qui fut la leur il y a quelques années, il faudra être prêt. Avec mon staff, on va se pencher sur l’observation des matches qu’ils ont disputés ces derniers temps et on va les superviser sur le match éliminatoire du Mondial au mois de novembre contre les Ghanéens. On a de la chance, on verra les deux ensemble », a précisé le sélectionneur du Mali.
L’Egypte, en ouverture le 17 janvier, « ce sera le match le plus important pour nous », a estimé le sélectionneur des Aigles du Mali. « Ce sera sans doute déterminant pour la suite que ce soit au niveau comptable et pour la confiance capitalisée », a prévenu Alain Giresse. « Premier objectif en conséquence, gagner notre mise en jeu pour nous retirer de la pression ». Les propos du Français sont sans ambiguïté.
Si Alain Giresse connaît l’Ouganda pour l’avoir joué il y a deux ans avec le même entraîneur, il ne s’en fait pas non plus une montagne. Selon lui, les adversaires à battre sont le Ghana et l’Egypte.
« Ces deux pays ont un vécu international même si ça s’est bien passé pour nous lors des Can 2012 et 2013 avec le Ghana, battu 2-0 et 3-1. Ça reste une très bonne nation avec une certaine régularité. L’Egypte a de la qualité et monte en puissance. Ces deux équipes ont des styles de jeu différents. Le Ghana a progressé avec son rang de vice-champion d’Afrique et un football techniquement bon. L’Egypte avec un style de jeu beaucoup plus à l’aise et bien posé. Les Ghanéens seront revanchards. Je ne m’attends pas du tout à un match facile », a conclu le technicien français.
COUPE MAMADOU DIARRASSOUBA A DIOILA : Bolibana remporte le trophée
Le stade municipal de Dioïla était pris d’assaut le 20 octobre 2016 par les sportifs qui assistaient à la finale de la 2e édition de la Coupe du 1er questeur de l’Assemblée nationale, l’honorable Mamadou Diarrassouba.
En finale de la 2e édition de la Coupe de l’honorable député Mamadou Diarrassouba ce jeudi, l’Association sportive de Bolibana était opposée à l’AS Dougoukono. La compétition avait commencé le 22 septembre 2016 avec 8 équipes réparties entre deux poules.
L’AS Dougoukono n’a pas pu résister à la furia de l’AS Bolibana. Aux termes des quatre-vingt-dix minutes de la rencontre, l’AS Bolibana a étrillé son adversaire (4-1). La marque a été ouverte par Cheickna Mariko de l’AS Bolibana à la 6e. L’égalisation interviendra par Lamine Coulibaly de l’AS Dougoukono à la 20e. Un but partout, c’était le score à la mi-temps.
A la reprise, les joueurs de l’AS Bolibana mettront le turbo. Bassékou Sidibé (60e) et Alou Traoré (80e et 85e) finiront par transformer le succès en triomphe. L’AS Bolibana a remporté la coupe et une enveloppe de 100 000 F CFA. L’AS Dougoukono a reçu 50 000 F CFA. L’AS Welekoloni, 3e, est repartie avec 25 000 F CFA. L’équipe fair-play et le meilleur joueur de la compétition ont aussi reçu chacun un prix.
L’honorable Mamadou Diarrassouba s’est dit satisfait. Pour lui, la coupe se situait dans la dynamique de la relance des activités récréatives et sportives de sa circonscription qu’il pense intégratrice des jeunes.
Le donateur entend organiser d’autres tournois dans d’autres localités de sa circonscription comme Béléko ou Massigui. Son motif de satisfaction, c’est la mobilisation des 23 communes du cercle autour de cette compétition. « Le meilleur a gagné et le perdant n’a pas démérité », a-t-il ajouté, remerciant toutes les délégations venues à Dioïla pour cette finale.
Zoumana Coulibaly