La pollution du fleuve Niger à Koulikoro est une triste réalité à cause des activités humaines. Pour remédier à ce danger, des jeunes de la ville, formés par le groupe Walaha dans le cadre du festival ciné Ado, ont réalisé un court métrage sur la problématique de l’assainissement de la ville. Dans ce documentaire, les acteurs reconnaissent leurs responsabilités et promettent d’agir pour sauver le fleuve.
À cause des activités humaines, le fleuve Niger à Koulikoro est tristement pollué. En cause : l’insalubrité et l’incivisme. Des ordures domestiques, des déchets de toutes sortes sont jetés dans le lit du fleuve sous le regard impuissant des autorités. La pollution a atteint un niveau où la consommation de l’eau du fleuve devient risquée, car elle peut provoquer des maladies.
Partant de ce constat amer qui risque de coûter cher à la population de la ville, un documentaire a vu le jour. Ce film a été réalisé par des jeunes de Koulikoro formés par le groupe Walaha dans le cadre du festival ciné Ado. À travers ce film, les réalisateurs donnent l’opportunité aux autorités et aux habitants de la ville de Koulikoro de s’exprimer sur la question.
La projection de ce documentaire a eu lieu lors de la cérémonie d’ouverture de la 8e édition du Ciné Ado, le vendredi dernier, au gouvernorat de Koulikoro, en présence des autorités régionales, des habitants et de nombreux festivaliers. Ce film de 15 minutes relate la problématique de l’assainissement de la ville de Koulikoro, notamment l’ensablement, la pollution du fleuve Niger par les activités humaines. Si les habitants accusent les autorités de ne pas jouer leur rôle dans le cadre de l’assainissement, les autorités reconnaissent leur faute et déplorent l’incivisme de la population qui n’hésite pas à jeter des déchets dans le fleuve.
Au nom des autorités, le maire de la commune urbaine de Koulikoro, Eli Diarra, promet de prendre des mesures draconiennes pour empêcher la pollution du fleuve qui est un élément indispensable pour la ville et sa population.
«Le choix de projeter ce documentaire lors de la cérémonie d’ouverture s’explique par le fait que le film traite une problématique d’une ville qui abrite le Ciné Ado. Le développement de la ville de Koulikoro est l’un des objectifs du festival. Sans le fleuve Niger à Koulikoro, le développement sera difficile…» a précisé la secrétaire à la communication du groupe Walaha, Zeinabe Sidibé.
Y. Doumbia
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