Le président du Parti lumière pour l’Afrique (PLA), Seydou Diawara dit Martin a fustigé les partis politiques et organisations de la société civile qui ont récemment pris à parti le Biprem pour avoir porté plainte contre IBK pour sa gestion chaotique du pays. C’était à la faveur d’une assemblée générale tenue dimanche au siège du parti.
A la faveur de la traditionnelle conférence de presse du Parti lumière pour l’Afrique sur l’actualité, Seydou Diawara dit Martin est intervenue dimanche dernier, sur la plainte du Biprem devant la Haute cour de justice contre le président IBK pour haute trahison.
« Depuis le dépôt de la plainte un tollé de communicateurs, de certains partis politiques, où on rivalise de sortie médiatique pour tomber à bras raccourci sur une modeste association de la société civile. Or, la coalition n’a fait qu’user de ses droits », a-t-il expliqué. Et de préciser que l’association reproche au président IBK « la violation de la Constitution » par le refus de présenter publiquement ses biens, le détournement de plus de 28 milliards de F CFA souligné par un rapport du Bureau du Vérificateur général sur l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires et la « dilapidation » de l’argent public dans l’acquisition des engrais dits frelatés et 1000 tracteurs pour les paysans maliens.
« Les réactions de partis politiques et organisations de la société civile contre ces réalités sont comme l’air d’un ballet d’opportunistes qui veulent se signaler dans le giron du président pour être dans ses grâce », a regretté M. Diawara.
Le Parti lumière exhorte le président à se prononcer sur la diminution indue du budget des forces armées et de défense à 213 en 2016 ainsi que l’augmentation « incongrue » du budget de la présidence de la République. « Le Mali a subi dans les domaines sécuritaires, identitaires et financiers une gestion scandaleuse. Or, l’éducation, la santé, l’armée, l’agriculture sont des secteurs clés du développement… »
Le président du Parti lumière pour l’Afrique a salué l’engagement des plaignants et invité les autres organisations de contrôle citoyen de faire face à leur responsabilité.
Bréhima Sogoba