Le directeur de la Maison du Hadj, le Pr. Hamza Maïga, a animé une conférence de presse, mardi, dans les locaux de sa direction, à l’Institut islamique de Hamdallaye, pour évoquer avec les hommes de média les principales innovations apportées au pèlerinage au titre de la campagne 2018.
Le Royaume d’Arabie saoudite, qui abrite les lieux saints de l’islam, a pris de nouvelles mesures pour une meilleure organisation du Hadj-2018, a indiqué le directeur général de la Maison du Hadj.
Selon les révélations du Pr. Hamza Maïga, l’Arabie saoudite a instauré de nouvelles taxes dans le pays, notamment une TVA de 5 % sur un certain nombre de prestations : hébergement, restauration, transport, etc.
Tout candidat au pèlerinage, désireux de répéter le pèlerinage moins de 5 ans, a ajouté le directeur Maïga, doit payer 2000 riyals saoudiens (environ 250 à 300 000 F CFA).
La troisième principale innovation saoudienne porte sur l’empreinte digitale pour les pèlerins, à titre expérimental pour le Hadj-2018, a-t-il souligné. Le Mali fait partie des pays choisis pour cette phase expérimentale, a précisé le directeur de la Maison du Hadj.
En réponse à cette nouvelle exigence, « tous les pèlerins maliens doivent se faire identifier par leur empreinte digital », a expliqué le Pr. Maïga.
La seconde innovation du côté malien, selon le directeur Maïga, c’est que « les inscriptions se feront avec le passeport ». Une fois inscrits, les pèlerins bénéficieront d’une formation pour leur faciliter le séjour en Arabie saoudite et l’accomplissement correct et à hauteur de souhait des rites du pèlerinage.
L’innovation à ce niveau, c’est que cette formation sera étendue aux régions, singulièrement Kayes, Ségou, Sikasso et Mopti (si les conditions sécuritaires le permettent). « La formation et l’encadrement des délégués seront également renforcés cette année plus que par le passé », a soutenu le directeur de la Maison du Hadj.
Enfin, la répartition du quota réservé à la filière privée, soit 11 323 pèlerins, est laissée aux soins propres des 300 agences de voyages, lesquelles sont regroupées en 5 associations faitières.
« Le Mali a reçu une lettre de félicitations des autorités saoudiennes pour la réussite de son pèlerinage au titre de l’année 2017, ayant incité celles-ci à reconduire le même quota en faveur de notre pays, soit 13 323 pèlerins », s’est réjoui le directeur de la Maison du Hadj.
« Le Mali se fera néanmoins un devoir de tout mettre en œuvre pour atténuer le coût du pèlerinage, en ce qui concerne notamment les 2000 pèlerins de la filière gouvernementale », a promis le Pr. Maïga, annonçant l’imminence de l’ouverture de la campagne 2018.
Source : CCOM/Marc