Chacun sait que N’Diaye Bah avait démissionné du CNID (Congrès national d’initiative démocratique) comme un homme sans cœur et sans conscience, un parti qui lui a pourtant tout donné en le maintenant durant 8 ans ministre dans les gouvernements successifs d’ATT. Ce N’Diaye Bah (au lever du jour actuellement) est sans destination se démenant au gré du hasard, comme ce petit cireur de chaussures venu tout droit du pays sarakolé.
Paradoxalement, depuis son départ du CNID ce parti a retrouvé une nouvelle santé, lui N’Diaye est en perte de vitesse. On l’a constamment vu accroché aux bottes de Jeamille Bittar lors des visites de ce dernier à l’intérieur du pays. Fragilisé par le chômage, N’Diaye Bah est tributaire des coups de fil de Séméga et de Bittar. C’est l’âme meurtri que l’ancien secrétaire politique du Soleil levant a accepté le poste de 2ème vice – président car il convoitait la présidence du parti à défaut d’être 1er vice – président. Sur ce chapitre, il en veut beaucoup à Ahmed Diane Séméga d’avoir placé l’actuel président du Conseil économique, social et culturel devant lui. N’Diaye Bah est le prototype même de transhumant politique qui frise la démence politique. Or, le président de la République Amadou Toumani Touré est contre l’immoralité politique.
On se rappelle que le chef de l’Etat avait dit, dans un de ses discours, que des sanctions seront prises pour un homme politique qui se ferait élire au sein d’une formation politique et qui l’abandonne une fois élue. ATT est davantage contre un homme politique qui trahit son parti … Tous ceux qui ont tenté cette aventure ont été mis sous l’éteignoir sous son règne.
N’Diaye Bah était devenu autosuffisant, genre personnage gonflé et prédestiné dans son entendement à perdurer dans la fonction ministérielle.
Issiaka Sidibé
Le Matinal 12/07/2011