Selon lui, en jetant un regard rétrospectif sur le chemin parcouru, les défis surmontés, les paris gagnés et réalisations faites, un seul mot lui revient à l’esprit : « nous avons eu raison d’oser ! »
Il a précisé que la tenue des assises de cette convention avec la participation de délégués venus de tout le Mali et des quatre coins du monde, constitue la meilleure démonstration de la justesse du choix fondamental qu’ils ont opéré et matérialisé le 17 juillet 2010.
A ses dires, ce choix, qui était de créer un parti politique ayant pour ambition et crédo la défense des acquis obtenus par le Mali sous le leadership politique du président Amadou Toumani Touré et la pérennisation de la vision politique de celui-ci, s’est révélé tout simplement gagnant au regard de l’accueil enthousiaste que les maliens ont réservé au Pdes.
Le parti couvre, en termes d’implantation, l’ensemble du territoire national avec un taux de mise en place des structures d’environ 90%, selon Séméga. Pour le président, le parti pour le développement économique et la solidarité représente également le visage d’une formation politique reflétant le Mali dans sa diversité car il enregistre l’adhésion de milliers de jeunes, de femmes, de notabilités locales, d’élus locaux et nationaux ayant une forte assise populaire, des cadres issus du secteur privé comme du public, d’operateurs économiques dynamiques et de leaders provenant de divers horizons socioprofessionnels.
Avec 15 députés à son actif et plus de 1500 élus municipaux, le PDES a pu enfin atteindre un objectif qu’il s’est fixé dés le départ : compter parmi les toutes premières forces politiques du pays, a dit Ahmed Diané Séméga.
S’agissant des échéances électorales, il a affirmé que la participation à ces consultations dans quelques mois au Mali constitue pour son parti un grand défi.
Notons que tous les membres de la direction politique du Pdes qui étaient autour du président portaient tous une écharpe du parti au cou sauf Jeamille Bittar. N’est il plus membre du parti ?
Force est de constater que l’accès à la salle n’était pas du tout tâche facile en raison de la forte mobilisation des forces de sécurité.
Pour joindre l’utile à l’agréable, les membres du PDES ont fait appel au jeune rappeur Mylmo qui a tenu la salle en haleine.
Moussa Samba Diallo
Le Républicain 19/12/2011