Selon le dernier rapport de Transparency international sur la corruption en Afrique de l’ouest, notre pays fait partie des cinq pays les plus corrompus de la zone.
La Guinée-Bissau est le pays le plus corrompu suivie du Nigéria.
Transparency International a publié, le jeudi 28 janvier 2021, ses derniers résultats sur la corruption en Afrique de l’ouest.
Et selon son rapport final, «sur l’indice de perception de la corruption», la Guinée-Bissau, le Nigéria, la Guinée, le Libéria, le Togo et enfin le Mali sont les 5 premières nations d’Afrique de l’ouest les plus corrompues.
Chaque année, Transparency international classe 180 pays et territoires du globe.
Cette organisation a pour mission de mesurer le niveau de corruption dans le secteur public en s’appuyant sur 13 évaluations d’experts et enquêtes auprès de grands dirigeants d’entreprises.
L’IPC est mesuré sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre), à en croire le site économique, Sika finance.
«La Guinée-Bissau est le pays le plus corrompu avec un score de 19/100».
Il est ensuite suivi à la 2ème place par le Nigéria qui lui affiche un point de 25/100», précise le rapport 2020 de la structure.
Toujours, selon les mêmes conclusions, l’on retrouve à la 3ème place la Guinée et le Libéria avec des scores de 28/100. Le Togo, quant lui, occupe la 4è place et le Mali, classé 5è, vient boucler le Top 5 des pays les plus corrompus d’Afrique de l’ouest, avec des scores respectifs de 29/100 et 30/100.
En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, poumon économique de la Cédéao, elle s’impose un peu plus loin. Le pays occupe la 8è place, avec un score de 36/100.
Cependant, deux pays ont un niveau de corruption moins élevé. Il s’agit, notamment, du Cap-Vert et du Sénégal.
Selon Transparency International, ces deux pays ont particulièrement enregistré des scores de 58/100 et 45/100, «des résultats qui révèlent que le niveau de corruption dans ces pays est le moins élevé dans la région.» Au final, l’Afrique Subsaharienne affiche un score moyen de 32/100 selon le classement géneral
Y Doumbia
Source: Le DEBAT