Dans le monde, plus de 5,1 millions de décès par an sont dus au diabète, soit 14 000 morts par jour. Au Mali, la prévalence est estimée à 5 %, soit environ 800 000 personnes.
Au Mali, le 14 novembre, Journée mondiale de lutte contre le diabète, a été célébrée à travers le pays en collaboration avec tous les intervenants (communautés, associations, ONG et partenaires techniques et financiers)
Dans le monde, plus de 5,1 millions de décès par an sont dus au diabète, soit 14 000 morts par jour.
Selon la Fédération internationale du diabète (FID), en 2035, le diabète touchera 592 millions de personnes devenant ainsi l’une des principales causes d’invalidité et de décès dans le monde. La prévalence du diabète passera de 8,3 % à 10,1 % de la population mondiale d’ici 2035.
Le diabète n’est plus aujourd’hui une maladie des pays riches, car 80 % des personnes atteintes vivent dans des pays à faible ou moyen revenu. L’Afrique connaîtra la progression de la prévalence de diabète la plus importante dans le monde au cours de la période 2013-2035.
Le nombre de personnes souffrant de diabète en Afrique augmentera de 109 % au cours des 20 prochaines années, passant de 19,8 millions en 2013 à 41,5 millions en 2035. A cette date, la prévalence de cette maladie atteindra les 6 % de la population du continent.
Au Mali, la prévalence est estimée à 5 %, soit environ 800 000 personnes. Il y a deux principaux types de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2. Les personnes atteintes de diabète de type 1 ont en général un organisme qui ne produit pas d’insuline, ce qui les oblige à recourir à des injections pour survivre.
Les personnes qui souffrent d’un diabète de type 2 ont un organisme qui produit de l’insuline en quantité insuffisante ou qui l’utilisent à mauvais escient.
On estime que le diabète de type 2 est évitable. Pourtant, la très forte augmentation des facteurs de risque tels que le déséquilibre alimentaire, l’obésité et la sédentarité contribuent à l’accroissement du nombre de cas de diabète dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire.
Avec le temps, un indice de masse glycémique élevé peu gravement affecter les principaux systèmes organiques du corps, provoquer des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des atteintes nerveuses, une insuffisance rénale, la cécité, l’impotence ou des infections risquant d’entraîner des amputations.
Notre pays n’échappe pas à ce fléau. On observe déjà une prévalence de près de 3 % de la population soit plusieurs centaines de milliers de personnes atteintes de diabète. Le diabète représente au Mali la première cause d’amputation non traumatique et une des premières causes de cécité.
Des acquis non moins importants ont été réalisés en matière de lutte contre le diabète au nombre desquels on peut citer : l’existence d’un Centre de lutte contre le diabète et d’une unité de prise en charge du diabète à l’Hôpital du Mali, la décentralisation de la prise en charge du diabète, la dotation des structures en matériel de prise en charge du diabète, etc. Ces mesures contribueront significativement à réduire la morbidité et la mortalité.
O. D. avec le MSHP