Le Parti de la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI)
a organisé, le samedi 30 juin 2018, à son siège sis à Djélibougou, l’assemblée
générale de la ligue des femmes Aoua Keïta du parti du district de Bamako. A
l’issue des travaux qui ont réuni l’ensemble des femmes du parti SADI des six
communes du district de Bamako, Mme Sanogo Abiba Bamba a été élue à la
tête d’un bureau de 15 membres de l’antenne régionale du district de
Bamako.
La rencontre a enregistré la présence du président du parti SADI, Dr. Oumar
Mariko et la présidente du mouvement national de la ligue des femmes Aoua
Keïta du parti, Mme Traoré Fili Diallo. Dans son intervention, Mme Traoré Fili
Diallo a tout d’abord invité les femmes du parti à sortir massivement pour aller
retirer leurs cartes d’électeurs afin de se préparer à l’accomplissement de leur
devoir civique le jour du scrutin.
Pour sa part, le président du parti SADI, Dr. Oumar Mariko a invité le bureau élu
à mettre plus de sérénité dans les activités qu’il entreprend au nom du parti. Il
a également réitéré l’engagement du bureau politique national du parti à
soutenir les actions de cette antenne régionale du district de Bamako.
Actuellement, selon Dr. Mariko, le parti SADI est préoccupé par deux choses
fondamentales : «la construction du parti sur des bases du militantisme et la
conquête du pouvoir. C’est pourquoi le parti a mis en place la ligue des femmes
Aoua Keïta pour magnifier Aoua Keïta et la ligue Abdoul Karim Camara dit
Cabral pour les jeunes. Elles doivent prendre Aoua Keïta comme exemple et la
jeunesse du parti doit prendre Cabral comme exemple. » a-t-il dit. Avant de dire
qu’il s’agit, aujourd’hui, de faire en sorte que le SADI puisse raisonner dans
toutes les familles maliennes à travers les femmes, à travers son programme
développement politique, social, économique en général et à travers la défense
des intérêts spécifiques des femmes.
Pour lui, l’antenne du district de Bamako comporte les femmes des six
communes de Bamako qui vont se saisir du programme politique du parti. A en
croire, elles vont expliquer, sensibiliser et convaincre d’autres femmes à
adhérer au parti d’une part et d’autre part, de faire sortir les droits spécifiques
des femmes pour que cela soit la trame du développement du parti. «Nous
avons toutes les gammes de femmes ici dont la majorité est constituée des
femmes qui tiennent l’économie familiale et nationale. Ce sont des femmes
peuples porteuses quotidiennement d’eau, batteuses de pilon et jetées dans la
rue pour la prostitution. Elles subissent aussi les problèmes de nourriture, de
santé, d’éducation. Elles ont besoin véritablement du changement. » a-t-conclu.
Moussa Dagnoko