La Coordination du Mouvement démocratique a aussi décidé de mener des actions pour parachever celles qui ont débouché sur le 26 mars sans en terminer le processus.
Pour rappel, l’objectif du Mouvement démocratique érigé en Coordination des associations et organisations démocratiques, dont la lutte a conduit à un soulèvement populaire contre le régime du Président Moussa Traoré, était d’asseoir une démocratie pluraliste (libertés individuelles et collectives, pluralité des partis politiques, liberté d’entreprendre, égalité économique etc.). La révolution du 26 mars intervenue avec l’aide des militaires est restée inachevée et des voix s’élèvent depuis, pour réclamer encore le changement. « Un autre Mali est possible », « Il faut que ça change, ça doit changer, ça changera », tels étaient des slogans de campagne lors de la dernière présidentielle qui s’est pourtant soldée par le ‘’Takokelen’’ (élu au premier tour). Malgré les actions du 26 mars, corrupteurs et corrompus restent en terrain conquis dans les services de l’administration publique, le pauvre est davantage spolié de ses maigres moyens de subsistances, les finalités du mérite se confondent avec celle de la faute. Ce Mali doit changer et à cette fin, la COMODE se propose de mener plusieurs activités dont les conférences débats, les meetings et les marches.
La COMODE donnera le ton en commémorant la marche unitaire du 30 décembre, organisée par le Cnid et l’Adéma associations. Aussi, la COMODE se dit opposée à toute forme de ‘’reforme constitutionnelle visant à amener un seul homme à s’éterniser au pouvoir’’, toutes choses contraires à l’esprit du 26 mars. Ce n’est pas tout, la COMODE a au programme d’autres actions politiques, selon le Pr Ali Nouhoum Diallo.
B. Daou
