C’est la volonté fermement affichée par le premier responsable de cette institution, Dr Boulkassoum Haïdara, lors de l’ouverture de la 1ère session ordinaire de la 5ème mandature du CESC. C’était en présence du Premier ministre, Modibo Kéita, des Présidents d’institutions, des membres du Gouvernement et de plusieurs personnalités politiques de notre pays.
En effet, selon Boulkassoum Haïdara, la pratique a démontré qu’après plus de 20 ans d’expérience les textes de fonctionnement et d’organisation du CESC présentent beaucoup de limites dans leur application. Il s’agit notamment des dispositions constitutionnelles, des lois, des décrets d’application et des règlements intérieur et administratif du CESC.
«Notre conviction est toute établie qu’aussi longtemps que des dysfonctionnements persisteront au sein de l’institution, l’effectivité de ses missions essentielles et sa visibilité continueront à en souffrir. A notre avis, la réforme du Conseil est la seule alternative qui s’impose à nous en ce moment-ci, où l’objectif commun demeure l’émergence d’une institution forte, véritablement capable de conseiller les hautes autorités de la République dans la perspective d’une meilleure prise en compte des attentes et des préoccupations légitimes des populations», a-t-il déclaré.
Cette session se tient au moment où le CESC a déjà effectué des missions dans les régions de Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti, Kayes et dans le District de Bamako, pour l’élaboration des recueils au titre de l’exercice 2015. Au cours de ces missions, les délégations conduites par le Président de l’institution lui-même ont entendu des cadres administratifs et des représentants des organisations socioprofessionnels.
A en croire le Président du CESC, les délégations de l’institution consultative ont profité de ces rencontres pour inviter les participants à adhérer à l’Accord de paix signé le 15 mai 2015. Car, a-t-il expliqué, aucun processus de développement durable ne peut aboutir sans une paix durable. Elles ont aussi invité l’ensemble des forces vives de ces régions à rester mobilisées derrière le Président de la République et son Gouvernement.
Selon Dr Haïdara, l’examen de ces recueils a touché tous les secteurs d’activité de notre pays. Du secteur primaire au secondaire, en passant par le tertiaire et celui des infrastructures, aucun n’a été oublié.
Youssouf Diallo
Source: Le 22 Septembre 04/06/2015