Le massacre des tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye en 1944 est un épisode marquant de la colonisation française en Afrique. Des tirailleurs, ayant combattu pour libérer la France des nazis, ont été tués par l’armée coloniale française après avoir réclamé leurs arriérés de solde. Officiellement, 35 tirailleurs ont été tués, mais ce chiffre est contesté, et le lieu de leur inhumation reste incertain.
Ousmane Sonko, président du parti Pastef, a vivement réagi à la récente décision de la France de reconnaître six tirailleurs comme « morts pour la France ». Il a exprimé son indignation en déclarant que ce n’était pas à la France de fixer unilatéralement le nombre de victimes africaines et a insisté sur la nécessité de revoir les méthodes françaises, car « les temps ont changé ». Sonko a critiqué le timing de cette décision, soulignant qu’elle coïncide avec les préparatifs du Sénégal pour le 80e anniversaire du massacre.
Le Sénégal prévoit de commémorer cet événement avec la création d’un comité ad hoc, dont le rapport sera présenté au président en septembre. Cette initiative vise à reconnaître et à chercher la vérité sur cet épisode tragique, un effort soutenu par Sonko pour donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir et marquer une nouvelle étape dans la reconnaissance de cet événement dans la mémoire collective sénégalaise et africaine.
La Rédaction
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