Le Changement climatique, préoccupation mondiale est au centre d’une rencontre à Accra, à laquelle est invité notre compatriote Oumar Bouaré, ancien Coordonnateur de la Cellule d’Analyse et de Prospective (CAP) de la Primature. Il y présentera un article de valeur scientifique sur le sujet.
Institut pour les ressources naturelles de l’Afrique (Institute for natural Resources in Africa – UNU-INRA) organise à Accra, un atelier de partage de connaissance dans le domaine des changements climatiques, du 1er au 2 mars prochain. Cet atelier à laquelle est invité notre compatriote Oumar Bouaré, ancien Coordonnateur de la Cellule d’Analyse et de Prospective (CAP) de la Primature portera sur la Revue 2016 de l’Institut et le partage de connaissance sur le potentiel africain de l’économie rurale à travers la croissance verte. Il s’agit d’un forum qui réunit les auteurs d’articles scientifiques dans le but d’échanger pour dégager des pistes de solution aux questions de développement du continent africain. L’atelier donnera lieu à une publication à partir des articles des différents participants, enrichis à la lumière des échanges. Notre compatriote est invité pour présenter son article intitulé « Les Affaires Vertes en Afrique: Comment Surmonter la Hausse du Chômage dans le Mali Rural? ». Cet article a été écrit par Oumar Bouaré pour l’Université organisatrice de la rencontre « United Nations University, Institute for Natural Resources in Africa ».
Selon le résumé exécutif de cet article, l’économie verte est un régime de croissance moins carbonée ou moins intensive en énergies fossiles et émettant des niveaux de gaz à effet de serre pouvant contenir le réchauffement climatique. Malgré l’application de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté au Mali en économie brune/grise, qui désigne implicitement le régime actuel de croissance, la hausse du chômage continue dans le monde rural au Mali, entraînant l’augmentation de la migration des villages vers les villes. Ce brief vise à répondre à cette préoccupation. « La mise en œuvre de l’économie verte au Mali, en générant des investissements, augmentera son PIB national, le PIB de son secteur primaire, ses dépenses d’infrastructure et son emploi rural. Ceci a été fait en utilisant annuellement les scenari de 2% d’augmentation du PIB national, du PIB du secteur primaire et des dépenses d’infrastructure de 2013 à 2032 », explique Oumar Bouaré.
Les recommandations formulées par l’auteur dans ce brief sont d’abord que la population rurale au Mali doit être techniquement formée pour pouvoir occuper les emplois ruraux qui sont à sa proximité ; ensuite que le taux de 2% d’accroissement des dépenses d’infrastructure ou du PIB national ou des deux doit être appliqué annuellement dans l’implantation de l’économie verte, car il peut être réalisé plus facilement que des taux plus élevés pour ces deux variables… Cet auteur malien espère que cette étude contribuera également à recentrer le développement économique du Mali sur le monde rural.
B. Daou