Selon Yacouba S. Traoré, l’article 37 des statuts de la Fédération peut permettre aux demandeurs d’organiser une assemblée générale extraordinaire si le comité exécutif refuse de le faire dans un délai d’un mois. Mais il a aussi précisé qu’il faut que les demandeurs soient des membres votants et aient les 2/3 de voix.
Pour lui, les frondeurs sont dans l’illégalité, car ils n’ont pas les 2/3 des voix et tous les critères ne sont pas remplis pour organiser une assemblée générale extraordinaire. Selon la même source, les frondeurs ont fait cette demande le 14 juillet dernier et la Fémafoot n’a pas encore dépassé le délai d’un mois.
Autre condition défavorable aux demandeurs-frondeurs, c’est l’insuffisance des voix. Il a souligné qu’ils n’ont que 16 voix à la date du 20 août. Alors que, pour organiser l’assemblée générale extraordinaire, il faut avoir obligatoirement 26 voix.
Le secrétaire général de la Fémafoot s’est aussi expliqué sur les cas de la Ligue de Bamako et des anciens champions des régions. Pour lui, les champions sortants ne sont pas compétents pour demander une AG extraordinaire.
Idem pour la Ligue de Bamako dont son mandat a pris fin le 24 juillet 2015. Les membres autorisés sont les clubs de première division (Ligue I), les champions de chaque région, les anciens footballeurs, les médecins et l’Association des entraîneurs de football.
Quant à la tenue de l’AG extraordinaire, Yacouba Traoré dira que la Fédération malienne de football n’a aucune inquiétude face à cette situation illégale. Il dira aussi que les textes sont là pour frapper ceux qui les violent.
Séry Diarra
Source: L’Indicateur Du Renouveau 25/08/2015