Le Mali se positionne sur une trajectoire économique dynamique, soutenue par des initiatives innovantes. En effet, le ministre malien de l’Économie, Alousséni Sanou, a récemment exprimé l’importance d’adopter des systèmes de paiement diversifiés. Cette stratégie vise à renforcer les échanges économiques internationaux en utilisant des devises telles que le rouble et le CFA. L’intérêt suscité par cette proposition a été souligné lors de la Semaine russe de l’énergie à Moscou.
La création d’un système de paiement indépendant, évoquée par Vladimir Poutine, augure d’une nouvelle ère pour le commerce international. Cette initiative permettrait aux pays partenaires, dont le Mali, d’effectuer des transactions dans leur monnaie nationale. Alousséni Sanou a souligné que cette opportunité sera largement explorée par les États, renforçant ainsi les liens commerciaux.
Le Mali exprime un vif intérêt pour le développement de partenariats avec la Russie, notamment dans l’achat d’engrais et d’hydrocarbures. Cette coopération est perçue comme bénéfique pour l’économie nationale, permettant une diversification des sources d’approvisionnement. Les discussions autour de cette collaboration ouvrent la voie à des échanges commerciaux plus avantageux pour les deux pays.
Malgré l’utilisation actuelle du système SWIFT, le Mali évalue favorablement l’existence de solutions alternatives pour les transferts de fonds. Sanou a mentionné que l’ajout d’un second système de transfert offrirait de nouvelles opportunités, permettant une plus grande flexibilité dans les transactions. Les banques maliennes devront s’adapter pour intégrer ces nouveaux outils financiers, ce qui pourrait entraîner un meilleur contrôle des devises utilisées.
En somme, le Mali se dirige vers une modernisation de son système économique, avec l’adoption de nouvelles méthodes de paiement et des partenariats internationaux. Ces mesures sont perçues comme un atout majeur pour l’avenir du pays, en favorisant une croissance durable et en renforçant sa position sur la scène mondiale.
La rédaction.
Diasporaction.fr
