La cité de Douentza est tombée selon de sources sûres avec la complicité du chef de la milice Ibrahima Dicko alias Claude, un homme à la réputation sulfureuse. Après son ralliement au MUJAO ; le quidam avait tenté de convaincre en vain les autres éléments de Ganda-Izo. S’ensuivit la prise de la ville par les rebelles islamistes avec la farouche décision, de soumettre la population à l’application de la charia d’ici peu.
Désormais les narco-islamoterroristes ne sont qu’à 120 km de Konna où se trouve le premier poste de sécurité et de défense, ils font face militairement à la première zone de défense c’est-à-dire Sévaré (Mopti).
A défaut d’engager une action préventive rapide et définitive à Douentza par les forces armées et de sécurité ; les autorités en charge de la transition se doivent de privilégier en premier recours l’option militaire.
Pour ce faire ; le président par intérim qui a la prérogative de déclarer la guerre doit en bonne intelligence avec le gouvernement de transition de CMD P.P rapidement se soustraire des contraintes ci-après :
Le dialogue suggéré par la communauté internationale sur les recommandations de la CEDEAO-UA. En clair ce soi-disant dialogue est un marché de dupes miroité au peuple malien dans la mesure où la partition de fait fera place à un fédéralisme dont le grand gagnant sera le MNLA exonéré de crimes de guerre, crimes contre l’humanité(les tueries de Aguelhok resteront à jamais gravées dans les mémoires). Sous le prétexte fallacieux de lutte contre le terrorisme, le Jihadisme et le nacro-trafic, les soutiens et alliés occidentaux et leurs relais africains tentent d’absoudre le ‘’MNLA’’. Les irrédentistes sans foi ni loi sont les principaux responsables de la désagrégation de l’unité nationale avec le concours de AQMI-ANCAR-DINE. Le fédéralisme ne prospérera pas au Mali tout comme la large autonomie, les autorités doivent en tirer les leçons et arrêter tout net ce scénario funeste pour le Mali.
Le dialogue prôné à l’intérieur a également fait long feu. En effet depuis 1992 l’Etat négocie avec les apatrides sans résultats tangibles et définitifs. La situation d’un point de vue politique et géostratégique est pire. A la loi fondamentale d’un Etat souverain et laïc se substitue la ‘’charia’’ d’une organisation islamo terroriste internationale. Depuis le commencement de l’occupation Iyad Ag Ghaly, l’inter-médiateur des ravisseurs d’otages occidentaux n’a pas varié d’un iota sur l’application de la ‘’charia’’. Pour preuve le MUJAO vient d’investir Douentza.
L’appui régional et international : n’est pas pour demain. La force en attente de la CEDEAO est amputée de la participation du Sénégal ; de la côte d’Ivoire ; des pays du champ comme la Mauritanie ; l’Algérie. Ainsi la CEDEAO n’est pas en mesure de faire le plein des 3300 hommes de troupe. En outre l’organisation sous regionale compte sur le concours matériel et financier des P.T.F, lesquels ne se bousculent pas au portillon.
En tout état de cause à la théorie du dialogue (géostratégique pour Alger) et les soutiens occidentaux du ‘’MNLA’’ les autorités doivent engager l’armée malienne et les forces de sécurité avant qu’il ne soit trop tard. La guerre sera couteuse parce qu’elle sera menée par nos seules forces armées et de sécurité mais le Mali vaincra.
BT
Le Scorpion 13/009/2012