La nuit du Saint Sylvestre ou le 31 décembre est marquée à Bamako comme partout ailleurs par des festivités qui se solde par des accidents de la voie publique. Même si l’objectif de zéro accident n’a pas été atteint, l’on a constaté cette année une diminution considérable du nombre d’accidentés par rapport à l’année 2017.
La nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019 a été moins accidentogène, comparée à celle de l’année dernière. Ce constat a été fait par la direction régionale de la Protection civile du district de Bamako. Au cours de la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019, elle a enregistré 58 interventions contre 106 l’année dernière. Cette année, on dénombre 52 cas d’accidents de la voie publique contre 79 à la même période du 31 décembre 2017 au 1 er janvier 2018, dont 63 blessés contre 112 et zéro cas de décès contre deux en 2017-2018. « Pour l’une des rares fois, le nombre d’interventions est moins élevé ainsi que le nombre de blessés dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier « , s’est réjoui le directeur régional de la Protection civile du district de Bamako, lieutenant-colonel Bakary Dao. Il ressort de ce constat que les accidents de motos ont primé sur ceux des voitures. Selon lui, on déplore un seul renversement de véhicule constaté par les services de la protection civile de Bamako.
Pour cette nuit de Saint Sylvestre, la direction régionale de la protection civile de Bamako a déployé 33 ambulances dans tous les carrefours de Bamako et les sorties des axes routiers. Au même moment, une dizaine d’engins d’incendie, un véhicule de désincarcération, deux équipements nautiques ont été mobilisés.
Pour réussir ces interventions dans cette nuit spéciale, le lieutenant-colonel Bakary Dao, a mobilisé tous les services relevant de son commandement.
A en croire le directeur régional de la Protection civile de Bamako, cette baisse d’accidents dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, s’explique par la faible affluence dans la circulation. De même que la forte campagne de sensibilisation menée par l’Anaser, la police, la gendarmerie, la protection civile et des bonnes volontés sur les réseaux sociaux.
Youssouf Coulibaly