Le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) veut des députés élus par les Maliens de l’extérieur. En tout cas, c’est ce qu’a annoncé hier, le président de l’organisation, Mohamed Chérif Haïdara devant les membres de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice et des Intuitions de la République dans le cadre du processus de la révision constitutionnelle.
Invité par la Commission des lois institutionnelles de l’Assemblée nationale pour recueillir son avis dans le cadre du processus de la révision constitutionnelle en cours, le président du Conseil supérieur de la diaspora malienne a confirmé l’adhésion des Maliens de l’extérieur au processus. Mais, Mohamed Chérif Haïdara, a souligné leur inquiétude quant à la création du Sénat.
«Si c’était pour remplacer le Haut conseil des collectivités et le Conseil économique, social et culturel, on peut le comprendre. Mais s’il faut à la fois maintenir ces institutions et créer le Sénat, leurs budgets de fonctionnement seront très lourds pour l’Etat », a expliqué le président du CSDM.
Qui a également saisi cette occasion pour soumettre quelques doléances aux membres de la Commission des lois institutionnelles de l’Assemblée nationale, notamment l’acquisition des sièges pour les Maliens de la diaspora au sein du parlement et même au Sénat. Selon M. Haïdara, un tiers des Maliens vivent à l’étranger. « Il est dans ce cas inacceptable aujourd’hui que ceux-ci ne soient pas représentés à l’Assemblée nationale, même s’il y a des députés qui défendent l’intérêt des Maliens de l’extérieur. Les Maliens de la diaspora veulent avoir leurs représentants pour parler en leur nom », a-t-il soutenu. Au nom de la Diaspora, le président du CSDM réclame 1 sur 10 députés élus à l’Assemblée national et au Sénat.
Il faut signaler que l’élection des Maliens de l’extérieur à l’Assemblée nationale, découle de la vision des doléances que la société civile a soumises au gouvernement en début d’année.
Maliki Diallo