NORME ITIE Le Mali passera du statut de «progrès significatif» à celui de «satisfaisant»

Le Comité de pilotage de la norme Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE-Mali) a tenu le jeudi 21 février 2019 dans la salle de Conférence de la DNGM sa première session au titre de l’année 2019. Présidée par Mme Lelenta Hawa  Baba Ba, ministre des Mines et du Pétrole et présidente dudit Comité de pilotage, la cérémonie s’est déroulée en présence de M. Django Mady Coulibaly, secrétaire permanent de l’ITIE-Mali. Il a été annoncé à cette session que, le 28 février 2019, débutera la validation du Mali qui changera de statut pour passer de «progrès significatif» à celui de «progrès satisfaisant».

 

Notons que cette première session du Comité de pilotage de l’ITIE-Mali pour l’année 2019 avait à son ordre du jour plusieurs dossiers. Il s’agit de la présentation et de la validation du plan de travail annuel et le plan de travail opérationnel 2019 ; du partage d’informations sur le décret et le règlement intérieur. Il y avait aussi l’échange sur le processus de validation du Mali par le Secrétariat en international  en fin de ce mois ; la validation du tableau de bord de mise en œuvre des recommandations des rapports ITIE et la discussion de l’opportunité du maintien du processus de déconcentration de la Norme.

Ainsi, pour la ministre en charge des Mines, cette session se tient à un moment particulier de la vie de l’ITIE-Mali. Car, dit-elle, «la validation prochaine du Mali débutera le 28 février 2019».   Pour elle, «l’enjeu est de taille pour le Mali car il s’agira d’obtenir le changement de statut en passant de «progrès significatif» à celui de « progrès satisfaisant».

Mme Lelenta Hawa Baba Ba n’a pas manqué de saluer les efforts fournis par les membres du Comité de pilotage lors de leur mission d’assistance à la validation du 11 au 13 février 2019 à Bamako. Ces efforts se sont matérialisés par la révision du décret fixant le cadre institutionnel des organes de l’ITIE et le règlement intérieur du Comité de pilotage. Il y a eu également l’octroi et le registre des licences, la réconciliation des transferts internationaux, l’exhaustivité et la fiabilité des données.

Elle poursuivra en déclarant que malgré les efforts fournis, des difficultés ont été constatées par les experts dans la mise en œuvre des mesures correctives, l’établissement de la liste exhaustive des collèges et la vérification des critères techniques et financiers appliqués aux titres miniers octroyés et transférés.

A retenir que la validation du plan de travail annuel 2019 et de son plan opérationnel permettra de répondre à certaines insuffisances relevées dans le cadre de la mise en œuvre de l’ITIE-Mali. Il s’agit de la prise en compte des priorités nationales dans le secteur extractif et dans le code minier en cours de relecture, de la publication des rapports ITIE 2017 et 2018  et de l’organisation des cadres de concertation.

Il importe de retenir enfin que le Mali est candidat au Conseil d’administration de l’ITIE-Internationale. Cela au compte du sous collège pays francophone de l’Afrique de l’Ouest comme membre suppléant. Et, si cette candidature est acceptée, le Mali accédera au mois de mars 2022 au poste de titulaire au Conseil d’Administration de l’ITIE-Internationale.

Dieudonné Tembely