Ces brutalités anti républicaines devraient édifier – si besoin en était encore – la communauté internationale sur la nature réelle de ces groupes terroristes qui ne comprennent que l’usage de la violence. Elles montrent, encore une fois, la nécessité pour tous les Maliens de se retrouver autour de l’essentiel, au-delà de toutes autres préoccupations, pour rétablir l’autorité de l’Etat dans le Nord du pays.
Le gouvernement tient à réaffirmer à nos compatriotes vivant dans le nord du pays qu’il ne les abandonnera jamais et qu’il travaille d’arrache-pied aussi bien au niveau national qu’international pour mettre fin à leurs souffrances.
Bamako, le 21 juin 2012
CRISE DU NORD
Le PACP au chevet des réfugiés maliens vivant au Burkina
Le président du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP), Niankoro Yeah Samaké, accompagné d’une forte délégation s’est rendu la semaine dernière au Burkina Faso au chevet des réfugiés maliens vivant dans le camp de Djibo et Mintao. Cette information a été donnée à la faveur d’un point de presse que les responsables du parti ont animé le mercµMredi 20 juin 2012 au QG du PACP.
Le point de presse de mercredi dernier a été l’occasion pour les responsables du PACP d’expliquer aux journalistes les objectifs de cette visite auprès des réfugiés maliens vivant au Burkina Faso. Le président du parti, Niankoro Yeah Samaké, a fait savoir que le voyage a été long, mais fructueux avant d’indiquer : « Notre objectif était d’exprimer d’abord notre amour et notre solidarité envers nos frères. Ensuite, constater les difficultés qu’ils traversent et voir dans quelle mesure nous pouvons apporter notre aide ».
A en croire M. Samaké, à leur arrivée au pays des Hommes intègres, ils ont été reçus par l’ambassadeur du Mali au Burkina Faso, Seydou Traoré, qui leur a fait le point de la situation des réfugiés maliens vivant au Burkina avant de les orienter vers les camps de Mintao et Djibo situé à 220 km de Ougadougou. Une fois en contact avec les réfugiés dans les camps précités, ces derniers ont fait savoir qu’ils ont été oubliés par les autorités maliennes.
Ils sont soucieux de leurs conditions physiques (manque de nourriture, de tentes, de condiments), a-t-il expliqué. Pour Yeah Samaké, ces réfugiés maliens n’ont pas choisi de quitter le pays de leurs ancêtres pour aller souffrir dans un pays voisin. Pour cela, M. Samaké a laissé entendre qu’ »en ces moments difficiles pour nos compatriotes réfugiés au Burkina, l’élan de solidarité doit être un devoir pour chaque Malien afin de faire en sorte qu’on sente une communion entre les Maliens du Sud et ceux du Nord ».
Ainsi, après avoir constaté les difficultés de ces réfugiés, les responsables du PACP ont déjà pris contact avec certains partenaires afin de manifester leur soutien, apprend-on de M. Samaké. Sur place la direction du parti a fait un geste symbolique de 700 000 F CFA à l’endroit des réfugiés.
Selon Yeah Samaké, 180 000 repas serait déjà en route en provenance des USA devant être achµMeminés chez les réfugiés au Burkina. D’autres visites sont prévues dans les camps de réfugiés de la Mauritanie, du Niger dans les prochains jours.
Ben Dao
L’ Indicateur Du Renouveau 22/06/2012