Le président de la Copam Forces-Vives a entamé son speech en déclarant que la tenue des concertations nationales est la seule porte de sortie. Car elles permettront aux Maliens de tous bords de se concerter et de proposer des solutions concrètes à cette crise qui n’a que trop duré.
‘’ Nous à la Copam, nous userons de tous les moyens possibles afin que ces concertations aient lieu car nous sommes convaincus qu’elles porteront les solutions idoines à la crise qui mine notre pays depuis belle lurette’’, a-t-il lancé.
En ce qui concerne les élections, la corporation de Hamadoun Amion Guindo ne veut point d’élections avant la libération totale des régions du septentrion malien.
Quant à la question de l’envoi des forces onusiennes au Mali, Hamadoun Amion Guindo est ferme la dessus. Pour lui, les forces armées maliennes ont les moyens humains et matériels de recouvrer nos régions occupées et ils ne pourront mener à bien ces travaux qu’avec l’appui de tous. L’envoi de ces troupes sur nos territoires fera plus de mal que de bien aux Maliens. C’est un complot international qui se trame contre le Mali encore et nous devons tout mettre en œuvre pour le contrer, a-t-il martelé.
Pour le 1er vice président de la Copam Forces-Vives, le Docteur Adama Traoré, la tenue des concertations nationales doit être le leitmotiv du nouveau gouvernement de Diango Cissoko.
Moussa Samba Diallo
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COPAM / La priorité de l’agenda
Au cours d’une conférence de presse animée à Kati le 29 décembre 2012, la COPAM dirigée par Younous Hamèye Dicko a réitéré son opposition à une intervention étrangère au Mali et s’est dit plus que jamais déterminée à exiger l’organisation des concertations nationales, plusieurs fois annoncées et plusieurs fois reportées. Younous Hamèye Dicko, Président de la Copam, accompagné de Mohamed Tabouré, porte parole de la COPAM et Dr Bokary Diallo, président de la Commission communication, a animé une conférence de presse dans la salle de conférence du Conseil de cercle de Kati. Dans une déclaration liminaire intitulée « Contre l’intervention étrangère au Mali et pour la concertation nationale immédiate et souveraine », Mohamed Tabouré est revenu sur les positions de son regroupement qui n’ont pas évolué. Il a clairement dit que la COPAM est opposée à une intervention militaire étrangère au Mali. Après avoir exprimé toute leur solidarité avec l’armée malienne qui doit être outillée pour la libération du nord, la COPAM fait de l’organisation des Concertations nationales, le chemin le plus sûr de la sortie de crise au Mali
Assane Koné
Le Républicain 08/01/2013