Des combats sont en cours depuis le mercredi dernier autours de la ville de Tessalit désormais sous contrôle des forces armées maliennes. Les rebelles occupent surtout les collines de la localité. Les affrontements entre l’armée et les différents groupes rebelles, sont partis de l’occupation par l’armée d’une position qui réduit sérieusement les capacités de mobilité de la rébellion vers certaines zones de retraite (ravitaillement ?) telle la localité de Borges, une ville algérienne très proche de la frontière avec le Mali.
«L’armée veut aussi tenir le camp militaire situé à quinze kilomètres de la ville. Cette base militaire équipée d’une piste d’atterrissage n’est jamais tombée aux mains des rebelles, rapporte une source sécuritaire qui fait état de l’envoi, à partir de Gao, d’un renfort de 300 véhicules, dont des blindés. Aussi, les troupes au sol ont bénéficié de l’appui des hélicoptères qui ont procédé à plusieurs frappes contre les positions tenues par les rebelles.
Pour empêcher que l’armée ne renforce ses positions de l’armée dans cette zone (stratégique), plusieurs groupes rebelles se seraient installés dans les montagnes surplombant la localité et dont l’accès est très difficile. Les combats ont éclaté en milieu de la semaine dernière, précisément le mercredi, n’avaient toujours pas cessé le vendredi dernier. Certaines sources évoquent qu’ils (les combats) pourraient s’étendre sur plusieurs jours encore. Une source sécuritaire nous apprend, hier, que l’affrontement a tourné au carnage dans les rangs des rebelles. «Le bilan est encore provisoire, mais les estimations sont de l’ordre de nombreux tués et blessés, ainsi qu’une centaine de véhicules 4×4 détruits pour la rébellion», indique notre source.
Oumar Diamoye