En le recevant à Ouagadougou, le médiateur se sentirait-il redevable après le rôle joué par Ançar Eddine dans la libération d’un otage suisse il y a quelques mois ? Ançar Eddine serait-il devenu fréquentable et partenaire au point d’envisager des actions similaires ?
En tout cas, ce mouvement doit en savoir beaucoup sur la situation des otages français au Mali. Il détient de ce fait une arme entre les mains. Une donne que n’ignore pas le médiateur…
Ançar Eddine cherche aussi à miser sur le temps. Tout en donnant l’air de vouloir négocier, le groupe pourrait en même temps fourbir les armes. Car, eux et leurs alliés méritent d’être jugés par la Cour pénale internationale (CPI), pour les actes posés.
A. D.
L’ Indicateur Du Renouveau 20/06/2012