Au nom du groupement de ces partis politiques de l’opposition : l’AFP, les FARE, le FCD, le FDM/MNJ, le PARENA, le PDES, le PIDS, le PVRM- Fasoko, le PS-Yeelen Kura, le PSP et l’URD, la déclaration a été lue par Amadou Koïta, président du PS-Yeelen Kura.
Les présidents des partis politiques de l’opposition « condamnent avec la dernière énergie les violences meurtrières qui ont endeuillé Gao et tout le Mali, présentent leurs sincères condoléances aux familles et aux populations éplorées de Gao ». Ils ont formé des vœux ardents de guérison rapide aux blessés, et prennent acte du retrait de l’accord contesté. L’opposition lance un appel au « calme sans lequel le processus de résolution de la crise du Nord risque d’être en péril ».
Ils ont souligné la responsabilité particulière du président de la République et du Gouvernement dans la détérioration de la situation sécuritaire au Mali. Au lieu d’initiatives hardies mobilisant tout le pays pour rétablir la sécurité et relancer le processus politique de résolution de la crise, « le président de la République et le Gouvernement s’enlisent dans l’inaction en déléguant à d’autres le soin de stabiliser le Mali », indiquent la déclaration. Lire la déclaration ci-dessous.
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DÉCLARATION DE L’OPPOSITION SUR LES ÉVÉNEMENTS DE GAO ET DE TABANKORT
Profondément inquiets de la dégradation de la situation au nord du Mali, en particulier de la tournure sanglante prise par les événements survenus le 27 janvier à Gao, les présidents des partis politiques de l’opposition, réunis ce jour 28 janvier 2015 au siège de l’URD:
• condamnent avec la dernière énergie les violences meurtrières qui ont endeuillé Gao et tout le Mali,
• présentent leurs sincères condoléances aux familles et aux populations éplorées de Gao,
• forment des vœux ardents de guérison rapide aux blessés,
• prennent acte du retrait de l’accord contesté,
• demandent au Gouvernement de veiller à ce qu’une enquête complète et impartiale fasse toute la lumière et situe toutes les responsabilités. Les auteurs devront être arrêtés, poursuivis et punis conformément à la loi.
• lancent un appel au calme sans lequel le processus de résolution de la crise du Nord risque d’être en péril.
Les partis de l’opposition soulignent la responsabilité particulière du président de la République et du Gouvernement dans la détérioration de la situation sécuritaire au Mali.
Au lieu d’initiatives hardies mobilisant tout le pays pour rétablir la sécurité et relancer le processus politique de résolution de la crise, le président de la République et le Gouvernement s’enlisent dans l’inaction en déléguant à d’autres le soin de stabiliser le Mali.
Les attaques sanglantes se multiplient dans tout le pays. Ménaka, Tessalit, Kidal, Tabankort, Nampala, Tenenkou, Dioura, Douékiré, Goundam.
Du nord du Mali au delta du Niger et à la lisière du Sahel occidental, l’instabilité se répand, mettant les populations dans l’insécurité et l’angoisse.
L’attentat contre le général Mohamed Ould Meïdou prouve que Bamako n’est plus à l’abri des activités terroristes.
L’opposition s’incline devant la mémoire de toutes les victimes de la crise et exprime aux populations maliennes éprouvées en général, à celles des régions affectées par l’insécurité en particulier sa solidarité de tous les instants.
Bamako, le 28 janvier 2015.
Pour L’AFP, les FARE, le FCD, le FDM/MNJ, le PARENA, le PDES, le PIDS, le PVRM- Fasoko, le PS-Yeelen Kura, le PSP et l’URD,
Le Président de l’URD,
Honorable Soumaïla Cissé
Source: Le Républicain Mali 2015-01-29 00:18:03