A en croire nos sources, les enseignants de cet établissement à qui l’établissement doit entre 125.000 à plus de 500.000 F CFA, avant d’en arriver à une telle décision, avaient d’abord rencontré son promoteur. Une entrevue qui n’a enregistré aucun succès puisque M. Touré est resté insensible aux préoccupations de ses employés.
Même scénario au lycée Saint Joseph de Kalaban Coura, où le promoteur Abraham… serait à couteaux tirés avec ses professeurs, qui depuis le début de l’année, refusent de dispenser les cours en guise de réclamation de leurs arriérés de salaires.
Au sein de cet établissement, les élèves payent pour un problème qui est loin d’engager leur responsabilité. Des apprenants parmi lesquels d’autres sont dans les classes d’examen. A ce propos, le moins que l’on puisse relever c’est qu’il y a vraiment de quoi s’inquiéter.
Selon les sources bien informées, ces traitements sont légion au lycée Saint Joseph depuis l’année dernière. Ce qui expliquerait en partie le faible succès de cette école dans les examens de fin d’année de l’année dernière. Ce qui a eu une répercussion négative sur les inscriptions à l’ouverture de l’année scolaire 2010-2011.
Avec la création tous azimut d’établissements privés dans le district de Bamako, une telle attitude de la part de certains promoteurs d’écoles qui excellent par leur ignorance des textes et abonnés dans la cupidité était prévisible. La création des lycées privés ou autres sont devenus des moyens pour soutirer de l’argent à l’Etat.
Oumar Camara
L’ Indicateur Renouveau 11/11/2010