Le dernier conseil des ministres a propulsé Babougou Traoré, (ingénieur de l’agriculture et du génie rural) à la Direction générale de l’Office Riz, en remplacement du regretté Kalidi Kaloga décédé le 23 décembre 2010, qui avait lui-même succédé à Kassoum Denon nommé à la tête de l’Office du Niger. Cette nomination sonne comme un cinglant désaveu pour ce dernier qui a fait des pieds et des mains pour que son ancien adjoint (Babougou Traoré) avec qui il a collaboré pendant 5 ans durant, ne soit pas confirmé à ce poste. Kassoum Dénon voulait placer un de ses hommes de main au moment où sa gestion à la tête de l’Office Riz Ségou (1997-2010) est appelée à être passée au peigne fin. Déjà, dans les couloirs de l’Assemblée Nationale, les députés refusent de nouvelles dépenses pour achever les travaux du PDIS (Programme de Développement Intégré de Ségou) pour lesquels que les bailleurs de fonds avaient mobilisé les fonds nécessaires.
Du côté de l’ORS, selon des sources bien introduites, les travaux sont arrêtés et il faut au moins 300 millions de F CFA pour les achever. C’est certainement pour étouffer cette affaire que l’actuel PDG de l’Office du Niger, et ex-DG de l’Office Riz Ségou, Kassoum Denon, ne voudrait pas la confirmation de son ancien adjoint, Babougou Traoré, mais plutôt la promotion d’un certain Sow, qu’il n’a pu nommer comme Adjoint à l’Office du Niger. Il a démarché plusieurs responsables du côté du secrétaire Général de la Présidence, à la Primature et à la présidence de la République. L’agitation de Kassoum Denon était si flagrante avant la nomination de Babougou Traoré que celui-ci fut mis au courant de tous les actes. A Ségou, on attend logiquement à des accrochages entre les deux ex-collaborateurs.
A suivre…
Aliou Badara Diarra