Ce premier bilan a été confirmé par une infirmière à l’hôpital de Mubi, qui a elle aussi souhaité conserver l’anonymat.
Il n’a pas été établi si des joueurs font partie des victimes, mais la majorité d’entre elles semblent être des spectateurs, ont déclaré ces sources.
L’explosion s’est produite vers 18h30 heure locale (17h30 GMT) alors que les supporters quittaient les lieux, a précisé le policier.
Des femmes et des enfants ont été pris dans l’explosion, a déclaré Muhammad Hassan, un habitant de Mubi présent lors du match.
Selon ce témoin, la bombe semble avoir explosé sur le terrain au moment où les spectateurs le traversaient après le coup de sifflet final.
Mubi est située dans l’Etat d’Adamawa, l’un des trois Etats du nord-est du Nigeria placés depuis plus d’un an sous état d’urgence.
La région de Mubi a subi moins d’attaques de Boko Haram que d’autres parties du nord-est. Mais la ville a été endeuillée en octobre 2012 par le massacre de 40 étudiants dans leur cité universitaire.
L’est du Nigeria est aussi le théâtre d’autres violences intercommunautaires non liées à Boko Haram.
Dans l’Etat de Taraba, voisin de celui d’Adamawa, des affrontements avaient éclaté l’an dernier entre chrétiens et musulmans à la suite d’une querelle sur l’utilisation d’un terrain de football par des équipes des deux communautés, faisant des morts.
(©AFP / 02 juin 2014 00h02)