Les faits se sont produits le lundi 26 août à Niamakoro, en Commune VI. Mohamed un jeune homme de 18 ans environ s’est infiltré dans le domicile d’Awa à Niamakoro près de l’ancien marché. Il fut surpris par cette dernière lorsqu’il tentait d’enlever quelque chose. C’est au cours de cette tentative que le visiteur a été surpris. Interrogé par Awa le quidam a tenté de noyer le poisson en prétextant être venu pour acheter de la glace.
N’ayant pas saisi cette déclaration de Mohamed, elle croyait avoir entendu que l’intrus a dit être là pour de l’arachide. En guise de menace, Awa est entrée dans sa chambre pour y ressortir ragaillardie.
A sa sortie, elle a trouvé que le jeune a vidé le plancher. Dans sa fuite, il a pris la destination de la cour d’une mosquée en chantier. Se sentant pourchassé, Mohamed joue son va-tout pour échapper à tout pétrin. Après avoir escaladé quelques mûrs, le jeune voleur se croyait échappé quand il s’est vu poursuivi de nouveau par le gardien de la mosquée à qui on venait de le dénoncer pour vol présumé. Pris de panique, Mohamed n’avait que ses jambes pour espérer se sauver.
Ce qui ne fut pas une partie facile pour lui car, il venait d’avoir une horde de jeunes à ses trousses.
Rattrapé puis maîtrisé, il a été ramené dans la cour de mosquée en chantier pour être interrogé. Il s’est mis à nier en bloc les faits à lui reprochés, chose qui en rajoutait à la colère de la foule qui l’en voulait à mort.
Dans la foule d’aucuns demandaient la mise en application de l’article 320 consistant à le brûler vif. Informée de cette sentence de la foule, la présumée victime du jeune voleur a déclarée l’avoir pardonné et par conséquent de l’élargir sans d’autres formes de procès.
Le geste de la dame a aussitôt jeté un coup de froid sur la foule, et le voleur devrait réfléchir par plusieurs fois pour récidiver.
Birama Dembélé (stagiaire)
L’indicateur Renouveau 2013-08-28 09:44:16