Le gouvernement n’arrive toujours pas à convaincre les syndicats à suspendre leur mot d’ordre de grève qui paralyse les écoles. Selon les syndicalistes, le blocage se situe réellement au niveau de 4 points. Du coup, la grève des Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 devient de plus en plus inquiétante.
Les syndicats de l’éducation et le gouvernement n’arrivent toujours pas à s’accorder sur les points de revendications. Ce qui explique les nombreuses grèves cette année. Les syndicalistes qui exigent une amélioration de leur condition de vie et de travail, ne sont toujours pas satisfaits des résultats des négociations avec le gouvernement.
Selon les syndicalistes, les points de blocage tournent autour de quatre points. Pour eux, le gouvernement ne fait pas de propositions concrètes sur ces points. D’où leurs refus à suspendre le mot d’ordre de grève.
La prime de logement ; la relecture immédiate du décret N° 529/PRM du 21 juin 2013 portant allocations d’indemnités au personnel chargé de l’organisation des examens et concours professionnels en ses articles 1,2 et 3 ; l’annulation des décrets N° 2018/0800 PRM du 19 octobre 2018 fixant les attributions spécifiques des membres du gouvernement et N°2018/0801 de la même date portant réparation des services publics entre la primature et les départements ministériels ; l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités au services centraux de l’État, sont les points à satisfaire.
Après la fin de cette grève, un autre préavis a été déposé sur la table du gouvernement. Ce nouveau préavis de 13 jours, soit 312 heures de grève sera bientôt exécutées.
A ce stade, l’avenir des élèves est mis en jeu. Pour faute, le gouvernement n’arrive toujours pas à convaincre les syndicats de l’éducation à suspendre leur mot d’ordre de grève.
Zié Mamadou Koné
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