Pour le président du Parti pour la Renaissance nationale (Parena), aujourd’hui plus qu’hier, des concertations nationales sont indispensables pour sauver le pays, pour le stabiliser et le remettre sur les rails. Ainsi précise-t-il, « la solution à la crise malienne qui s’aggrave chaque jour n’est ni à Bruxelles, ni à Washington, ni à Paris, ni à New-York. Elle est à Bamako. Elle réside dans des concertations nationales », a-t-il déclaré dans un document intitulé « Appel à Soumeylou et à la Majorité »
« Je me réjouis d’entendre et de voir, Soumeylou Boubèye Maïga, un des principaux soutiens du président de la République rejoindre les positions du PARENA et de l’opposition républicaine à savoir que sans consensus national, il ne sera pas possible d’appliquer l’Accord d’Alger. Le président de l’ASMA –CFP a aussi appelé, selon la presse, à un « débat démocratique approfondi sur des valeurs républicaines »! », note l’opposant malien et le non moins négociateur de l’accord de Ouagadougou en 2013, qui a permis la tenue des élections présidentielles et législatives. Il est urgent d’ouvrir les yeux. Le pays risque de couler, ajoute le président du Parena. La nouvelle position de Soumeylou est un pas dans la bonne direction. D’autres devraient s’assumer et assumer leur devoir de génération. Sinon, ils seraient comptables du naufrage qui s’annonce, poursuit-il.
Il décrit la situation sécuritaire, apocalyptique : « Devant la détérioration continue de la situation générale du pays, devant la multiplication des attaques sanglantes contre nos soldats et leurs camarades étrangers, devant la recrudescence des affrontements intercommunautaires et des assassinats ciblés, devant la situation dangereuse dans la région de Mopti, devant les tensions qui s’accumulent dans la région de Tombouctou, devant l’impasse du processus de paix consécutive au soulèvement de Gao et à la nouvelle guerre de Kidal, aujourd’hui plus qu’hier, des concertations nationales sont indispensables pour sauver le pays, pour le stabiliser et le remettre sur les rails ». Et propose : « La solution à la crise malienne qui s’aggrave chaque jour n’est ni à Bruxelles, ni à Washington, ni à Paris, ni à New-York. Elle est à Bamako. Elle réside dans des concertations nationales », a conclu le président du Parena.
B. Daou