En effet, l’organisation sous-régionale a été saisie par une lettre écrite du Président de la République et envisage d’envoyer des troupes, soutenue en cela par la France et d’autres pays occidentaux. La France a même proposé un projet de résolution pour préciser les modalités de l’intervention. Aussi les concertations sont prévues, entre le secrétaire général de l’ONU, la Cédéao et l’Union africaine. Parce qu’il faut attendre le feu vert de l’Onu pour valider une quelconque intervention militaire internationale, ce qui n’est pas pour tout de suite. Entre temps, les populations au nord comme au sud souffrent. Les premiers par des atteintes aux droits humains fondamentaux (privations, agressions, lapidation etc.), les second par des querelles de positionnement pendant que le pays s’écroule. C’est pourquoi, il est fondamental d’agir. Que l’armée malienne prenne les devants. A commencer par recouvrer Douentza. Et après, la Communauté internationale la rejoindra. Il y a eu tant de discours, tant de déclarations, tant de marches et aujourd’hui l’heure est à l’action sur le terrain. Et s’il le faut, faire appel à nos soldats à la retraite, pour venir compléter les troupes actives. Et c’est à ce prix seulement que nous gagnerons en estime. Binta Gadiaga
Ee Republicain 12/10/2012