Pour expliquer le contenu de la bourse de l’emploi, le ministre Kadiogué dira que la bourse est un sac, une pension, un marché. Selon lui, quand on parle de sac, il s’agit d’un instrument où on met de l’argent. Il a expliqué ensuite les avantages de la bourse de l’emploi, ses étapes, la foire d’opportunités et sa mise en œuvre. Il dira que la bourse de l’emploi offre de nouvelles idées, les bonnes idées mais aussi de nombreuses opportunités.
Concernant les étapes, il y a d’abord la foire des idées laquelle comprend l’accompagnement et le suivi, la collecte des idées, la sélection des meilleures idées. La foire des opportunités qui est aussi une étape de la bourse laisse voir les offres des agences d’exécution, les négociations et la contractualisation entre les acteurs, les kits et des bourses de formations. Selon le ministre Kadiogué, pour la mise en œuvre de la bourse, il faut sélectionner les kits, organiser les formations, accompagner les bénéficiaires en faisant un suivi évaluation, trouver des idées chaque année et les offrir aux jeunes. Il a indiqué que la bourse de l’emploi garantit à chaque initiateur d’idée sélectionnée son implication dans la conduite et l’accompagnement du projet qui en est issu.
Et, toutes les compétences techniques et managériales des acteurs des différents secteurs de l’économie nationale seront exploitées, a ajouté le ministre dans ses explications. Les questions des journalistes ont porté sur les leçons tirées de la première édition, la politique de son département à long terme, les opportunités d’emplois pour les jeunes ruraux. En réponse aux différentes questions, le ministre dira que lors de la première édition il y avait des idées mais pas de paquet d’idées. L’autre innovation, a-t-il dit, est encore l’accompagnement. A cela s’ajoute l’information.
La vision à long terme de son département est le renforcement des capacités d’abord au niveau de l’éducation. Pour ce faire, il faut un vaste programme de reconversion, avoir des informations sur le marché de travail. Il dira que son département s’est engagé à travailler pour créer des opportunités pour les ruraux. Après les 12000 jeunes qui viennent d’être installés dans quatre régions, le ministère entend ajouter d’autres dans les quatre autres régions. L’ampleur officielle du chômage au Mali est de 9,3%, a-t-il fait savoir. Le chômage au Mali, à son vais, est surtout urbain mais que c’est le sous emploi qui est en milieu rural. « Ce qui doit préoccuper les dirigeants africains est surtout le sous emploi en milieu rural », a dit le ministre Kadiogué. Il s’est réjoui de cette opportunité avec la presse et s’est dit disponible à recevoir toutes les suggestions.
Fakara Fainké.
Le républicain 28/06/2011