Moussa Mary Balla Coulibaly : « On ne pouvait imaginer que notre armée était faible à ce point »


Toute la crème était réunie ce vendredi 21 décembre à la Maison de la presse pour la présentation du livre « Mali la nation trahie ». Il s’agit de Bakary Kamian, historien chercheur, Hamidou Konaté, directeur général de l’édition Jamana, Modibo Diakité, ancien ministre du travail et de la fonction publique et Me Mamadou Gakou, avocat à la Cour.

 

 

Dans cet essai petit de taille, mais immense sur son contenu, l’auteur  évoque les plus grandes fautes politiques de la 1er République et ses différents programmes pour le développement économique social et culturel, les raisons de la crise scolaire, le faire fi qui se trouvait dans notre armée sous la 3e République et sa vision sur la crise que travers le pays.

Pour l’auteur, la 1er République  devait répondre les deux préoccupations du pays, à savoir la réaction des autorités du Mali pour le référendum de 1958 et l’éclatement de la fédération du Mali-Sénégal. Mais, elle a pu mettre en place un important programme pour la reforme scolaire dont les résultats ont été encouragés par tous les pays de la sous-région et l’organisation des semaines artistiques et sportives.

Quant à la IIIe République, les citoyens se sont évolués vers un autre concept. C’est-à-dire un moment où la notion d’Etat va beaucoup manquer. Moussa Balla, insiste qu’il voulait juste affirmer que nous sommes mal engagé, cela parce que   nous n’avons pas voulu être nous même pour construire un Etat en danger. Le pluripartisme a donné aussi une nouvelle version des faits. Et c’est au Mali que nous comptons plus de 160 partis, pour une démocratie de 20 ans et à peine 15 millions d’habitants. Est-ce que tous ses partis sont porteurs de projet de société ?

Sur la crise actuelle, il n’a pas caché son point de vu, c’est ainsi qu’il dira : « Je savais que le Mali a des problèmes majeurs et je l’ai dit à tous moment où l’occasion m’a été présentée. Je ne savais pas que notre territoire allait être occupé jusqu’à Sévaré. Il était inadmissible d’imaginer que notre armée était dans cette situation. Une armée qui compte 96 généraux ne devait pas laisser ses 2/3″.

Nabila Ibrahim Sogoba

L’ Indicteur Du Renouveau 2013-01-04 21:40:11